Le bilan des dernières noyades a enregistré 96 morts depuis ces derniers jours de canicule. La Protection civile déplore ce bilan qui ne fait que courir plus de risques aux estivants qui ne respectent pas les consignes de sécurité.

C’est en effet le nombre de décès le plus important depuis le début de la saison estivale. La DG de la protection civile a considéré dans un communiqu que « 54 corps ont été repêchés sans vie depuis la hausse des mercures » en précisant que « 22 autres personnes sont mortes dans les plages autorisées à la baignade après les heures de surveillance. » Quant aux autres personnes qui ont péri, celles-ci ont principalement investi des plages à l’accès interdit à la baignade, les eaux des barrages et retenues collinaires. La plupart des jeunes adolescents ne se rendent pas compte des risques qui les attendent dans ces périmètres dont personne ne peut sortir indemne même s’il dispose de prouesses de nage. La même source signale que « la plupart des victimes sont des enfants » avec comme cause principale de décès « le non-respect des consignes de sécurité » et « l’aventure dans des endroits à l’accès difficile » comme certaines plages aux reliefs rocheux et celles qui ont des profondeurs et ravins très prononcés. La méconnaissance des lieux est également un facteur de haut risque pour ceux veulent montrer leurs capacités de s’éloigner seules. Il faut rappeler que l’année dernière plus de 214 personnes ont péri dans les plages non autorisées à la baignade et certains ont eu la vie sauve grâce notamment à l’intervention rapide des agents de la protection civile dans les plages au relief marin difficile. Pour cette année, près de 10.000 agents sont mobilisés sur les 613 plages qui ont été autorisées par les pouvoirs publics. La Protection civile tire ainsi la sonnetted’alarme sur « l’insouciance de certains citoyens »