Le marché de l’électricité africain s’ouvre à l’Algérie. Sonelgaz projette d’investir dans les pays du sahel pour réaliser d’importants projets en électricité. Le montant de ces investissements est de 400 milliards de dinars avec une coopération qui est inscrite à long terme.

Les préparatifs vont bon train pour la Sonelgaz qui a été sollicitée récemment pour investir dans les marchés de la Cedeao qui comptent 14 pays. Dans un communiqué, le groupe public indique que « la Sonelgaz est prête à s’engager dans des coopérations et des partenariats avec des pays africains avec un transfert de l’expertise dans différentes spécialités outre l’exportation de l’électricité ». Après la Tunisie et la Libye, Sonelgaz envisage d’élargir son partenariat en Afrique de l’Ouest après avoir été sollicitée par l’autorité régionale de régulation de l’électricité en Afrique. Le groupe détient ainsi un atout dans sa stratégie de conquête. C’est un excédent de la production électrique de 10.000 KWH avec, entre autres, 10 GW en énergie solaire. Ainsi, le marché africain dans cette région compte près de 700 millions de personnes qui ne sont pas raccordées au réseau électrique. Ces pays qui souffrent de ce grave déficit ont attendu en vain des groupe internationaux pour investir. L’Algérie a par contre réalisé des performances dans ce secteur avec un raccordement sur le marché national à raison de 99%. D’autre part, la Sonelgaz dispose de filiales pour les équipements de réseaux et infrastructures électriques aux normes internationales. Le groupe réalise également des partenariats avec des pays d’Europe du Sud avec un investissement qui sera porté sur le mix-énergétique. En ce qui concerne le marché africain, l’accord scellé entre le groupe public et les pays de la Cedeao