Le départ, hier dimanche depuis la zville de Ramallah, des athlètes palestiniens pour les Jeux olympiques de Paris (26 juillet-11 août)

marque un moment crucial pour la délégation palestinienne qui voit en cet événement « une opportunité de dénoncer l’agression génocidaire sioniste à Ghaza ». Lors d’une cérémonie de départ à Ramallah, en Cisjordanie occupée, la ministre d’État aux Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin, a souligné « l’importance de cette participation sportive dans un contexte de conflit ». « Le départ de nos athlètes pour les JO-2024 intervient dans un moment très sombre de notre histoire», a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse organisée à l’Institut français de Ramallah. La ministre a insisté sur le fait que « les athlètes palestiniens ne sont pas seulement des sportifs, mais aussi des de la résistance palestinienne ». S’adressant notamment à Valérie Tarrazi, nageuse américanopalestinienne présente lors de la cérémonie, elle a rappelé que « représenter la Palestine aux JO de Paris, après neuf mois de guerre à Ghaza, c’est déjà une victoire ». A noter que l’État palestinien sera représenté par huit athlètes dans six disciplines différentes (athlétisme, natation, taekwondo, judo, boxe et tir) et par deux autres athlètes pour les Jeux paralympiques. Pour sa part, le président du Comité olympique palestinien, Jibril Rajoub, a souligné « l’importance de l’exposition médiatique des Jeux Olympiques pour sensibiliser l’opinion publique à la campagne militaire sioniste à Ghaza », affirmant que « les athlètes doivent se servir de cette tribune pour dénoncer la guerre et faire entendre la voix du peuple palestinien