Le plan de modernisation de l’université comprend désormais de nouvelles filières. Il s’agit de l’ingéniorat en automobile, d’une école de cybersécurité et d’une licence en mathématiques et informatique appliqués.

C’est un haut responsable au ministère de l’Enseignement supérieur Abdelhakim Djabrani qui l’a annoncé sur les ondes de la Radio nationale. Ce dernier a indiqué que « la prochaine rentrée sera marquée par de la première école nationale de cybersécurité » et de préciser « qu’un groupe mixte avec le ministère de la Défense nationale a été mis en place pour monter ce projet et que nous sommes à la dernière ligne droite ». Aussi, est-il mentionné que cette école fait face aux nouveaux besoins de formation dans les nouvelles technologies mais aussi dans la manière de protéger les institutions et entreprises des menaces de la cyber criminalité. Il est à rappeler qu’une école de l’Intelligence artificielle est opérationnelle dans la formation spécifique de la nanotechnologie et ses dérivés. L’informatique appliquée au domaine économique et science sociales sera également prise en compte dans le nouveau cursus des établissements universitaires. C’est désormais une formation en licence et non un ingéniorat comme délivré auparavant dans la formation classique. Et c’est le même cas pour la formation de licence en mathématiques appliquée à l’économie quantitative qui sera mise en route dès la prochaine rentrée. Côté technologie, la nouvelle filière de formation en ingénierie automobile sera opérationnelle dès octobre prochain. Selon le même responsable « c’est une formation qui sera délivrée dans les écoles polytechniques en partenariat avec les opérateurs du secteur ». L’université algérienne va poursuivre son agenda de réformes à travers notamment la numérisation. M.Djabrani souligne à cet effet que « la numérisation se fera dans toutes étapes » et de préciser que « tout se fera à travers une plate-forme numérique de la préinscription jusqu’à l’orientation. » D’ores et déjà, il y a 60 plate-formes numériques couvrant tous les besoins de l’université. Le ministre de l’Enseignement supérieur avait annoncé que ces projets visent à supprimer toutes les entraves bureaucratiques de l’Enseignement supérieur et d’adapter l’université algérienne aux nouvelles donnes technologiques.