Le vote du 7 juillet prochain sera décisif. L’extrême-droite, qui a ratissé large lors du 1er tour de ce scrutin, promet la victoire. La France reste menacée par l’avancée du bloc de droite qui entend rafler la majorité parlementaire. On assiste déjà à un bouleversement du paysage politique qui va mettre la France devant son histoire
Le Président Macron et ses alliés ont accusé un échec cuisant lors de cette élection qui a vu pour la première un score de 34% du bloc de l’extrême-droite, soit une majorité relative en attendant l’échéance de dimanche prochain. L’opposition qui a réuni la gauche et les écologistes sous le nouveau front populaire n’a pu franchir la barre des 29% du score. C’est pour la première fois dans so histoire qu’un vote populaire accorde le tiers des voix à l’extrême-droite qui a mi aux devants de la scène sa stratégie de conquête avec l’avancée du Rassemblement national de Marine le Pe et de Jordan Bardella. Le programme de ce bloc qui met en priorité la « préférence nationale » persiste dans sa stigmatisation de l’émigration en général et se veut un bloc ethnico-entriste lorsqu’il s’agit de la question identitaire. Rien n’est épargnéselon les déclarations de ces représentants. « La suppression du droit de regroupement familial, la réduction des titres de séjours pour les étrangers et l’obligation à la naturalisation ». Cela ne s’arrête pas à ce niveau puisque même la communauté algérienne à titre illustratif est menacée même si l’on rassure sur son intégration complète. Les tenants de l’extrême-droite parlent d’interdiction de postes stratégiques au sein de l’Etat pour tous les binationaux. On peut dire qu’avec l’arrivée u bloc xénophobe au destin de la gouvernance, c’est la chasse aux sorcières qui va commencer. Le Président français qui a appelé à « un large rassemblement démocrate et républicain pour le second tour » est-il crédité d’un succès qui pourra inverser la donne politique ? Rien n’est sûr du moment que l’heure est à la mobilisation du camp opposant qui va espérer au moins à éviter la majorité parlementaire pour le Rassemblement