Après une hibernation qui a trop duré, le secteur du Tourisme en Algérie arriverat- il à se faire une place dans l’échiquier international ? Et pourtant en réalité, les données sont en sa faveur, elle aurait tout d’une destination touristique de rêve.

D’emblée, il me paraît nécessaire de préciser qu’il n’est absolument pas dans mon intention de dénigrer, tous les efforts fournis au servicedu développement du tourisme, à travers toutes les époques qui ont jalonné l’histoire de notre tourisme. Malheureusement la réalité est là sous nos yeux ! En effet, et malgré les améliorations apportées et les avancées constatées à tous les niveaux de l’activité touristique, il serait malhonnête et irresponsable de ne pas admettre que personne n’est pleinement satisfait des performances de notre tourisme, en comparaison avec ses formidables ressources. à commencer par la tradition de terre d’hospitalité.

L’Algérie est aussi une terre de singulières beautés ; il en est peu qui aient conservé le privilège d’offrir une si séduisante variété de paysages et de monuments, un si riche contraste de sites et de climats. Et pourtant, avec toutes ces richesses inestimables, et les infrastructures qui poussent comme des champignons ces dernières années années, ce grand pays du Maghreb n’arrive pas à attirer plus de 2, millions de visiteurs étrangers par an dont la plupart sont issus des Algériens résidant à l’étranger. Pour répondre à la question posée cidessus sur l’avenir de ce secteur, les pouvoirs publics, indiquent que des beaux jours attendent le secteur Touristique en Algérie. La mise en place d’une stratégie nationale claire à la Destination Algériereprend doucement, mais sûrement, sa place sur la cartographie touristique mondiale. De l’avis d’experts, elle sera dans pas très longtemps la première destination en Afrique. Car l’Algérie, selon eux, n’est pas une destination, mais des destinations. La nouvelle cartographie mondiale du tourisme ourrait voir l’Algérie émerger d’ici une dizaine d’années, d’après Abderrahmane Belgat, président de l’AAEESTH et de l’Association mondiale pour la formation hôtelière et touristique. «Cela dépendra de notre volonté politique, basée sur une vision et de la prospective» a-t-il précisé.