Pour assurer sa souveraineté numérique, l’Algérie opte pour une stratégie visant à réduire les menaces des cyberattaques partout. En plus d’un arsenal juridique mis-en en place, les pouvoirs publics misent sur une transformation complète du paysage numérique sécurisé.
Le Haut-commissariat à la numérisation s’apprête à mettre en place toute la stratégie de défense de la souveraineténumérique. Dans une déclaration à la Radio algérienne, Mme Meriem Benmouloud a fai savoir que « la transformation numérique est l’axe majeur de la stratégie de la numérisation » assurant que « l’Algérie va se doter prochainement d’un centre national algérien des services numériques. » Le projet en question résulte d’un partenariat algéro-chinois avec le groupe Huawei pour l’hébergement des données nationales. Pour la Haut-commissaire à la numérisation, ce centre « est un jalon pour se doter d’une infrastructure regroupant toutes les solutions numériques à dimensionnnnationale ». «En termes concrets, c’est la création d’un portail interactif des services publics qui permettra l’accès à différents services grâce à un numéro d’identification avec domiciliation des solutions et données. » En effet, ce projet qui est d’envergure porte sur la préservation des bases de données à travers la mise en place du domaine DZ qui intègre tous les services et autres prestations numériques sans passer par des circuits ou plateformes étrangères. Pour se prémunir contre les cyber-attaques, l’Algérie va intégrer des solutions d’intégration globale pour la protection de son écosystème numérique. La prévention passe par les risques de l’intrusion ou physhing qui reste selon les experts « le vecteur d’attaque le plus préjudiciable pour les institutions et les entreprises. » Pour ce faire, les experts recommandent « la mise à jour des infrastructures numériques » en les adaptant à un environnement sécurisé. Un des spécialistes du numérique avait indiqué lors d’un séminaire que « la cybersécurité devient la norme pour chaque entreprise ou institution.