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Edition du 26 Juin 2024



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Élection présidentielle anticipée
Les islamistes divisés
26 Juin 2024

Une fois encore le courant islamiste étale au grand jou ses divisions. Les élections présidentielles anticipées du 7 septembre prochain expriment grandement cette situation. Des partis islamistes ont des positions divergentes.

Le courant islamiste se présente à ces élections en rangs désunis. En effet, le seul candidat de ce camp politique n’est pas soutenu par l’ensemble des partis islamistes. Abdelali Hassani Cherif, le leader du mouvement de la société pour la paix (MSP) s’est présenté en tant que candidat de son parti. Quelques jours après le mouvement Ennahda, un autre parti islamiste, a indiqué qu’il soutiendra ce candidat lors d cette épreuve électorale. Seul le mouvement Ennahda a apporté la caution à cette candidature islamiste.Un autre parti, le mouvement El Bina, a, lui, opté pour un autre candidat. En effet, le parti que dirige Abdelkader Bengrina, a, d’emblée, affirmé que son candidat n’est autre que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Dans le camp des islamistes, il n y a que la position du parti de la justice et du développement (PJD) qui reste pour le moment inconnues. Le parti que dirige Abdallah Djaballah ne s’est pas encore exprimée sur la question des élections, encore moins sur le choix de son candidat. « Le Conseil national de la Choura du Mouvement de la société pour la paix, tenu les 24 et 25 mai au Palais des expositions sur l’élection présidentielle du 7 septembre 2024, a décidé à la majorité de la participation du Mouvement à cett élection en proposant la candidature de son président, Abdelaali Hassani Cherif, à cette échéance », a indiqué alors un communiqué de la plus haute instance du mouvement. = Une annonce qui a surpris quelques observateurs tant ce personnage est loin d’être un poids lourds de la scène politique nationale. Des voix se sont élevées au sein même du mouvement pour dire leur désapprobation. Abderazak Makri, l’ancien président du MSP en fait partie. Makri, qui a affiché par le passé son ambition de présenter sa candidature à la magistrature suprême, l’a ouvertement déclaré, non sans prendre les précautions d’usage puisque il ne la pas dit explicitement. Dans un post publié sur son compte facebook il a de nouveau indiqué qu’il se considère apte à diriger le pays. « J’ai l’envie de diriger le pays pour le mener vers le développement et sa renaissance », a-t-il en effet écrit avan de préciser qu’il ne peut rien face aux institutions souveraines du mouvement. Par le seul fait d’avoir agit de la sorte Makri a tenu à exprimer publiquement sa désillusion

Par : KAMAL HAMED

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