Pas de répit encore une fois pour la grande famille de l’éducation, où comme chaque année les examens nationaux de fin d’année s’enchaînent l’un après l’autre.
En effet, après les examens d’évaluations des compétences orales et des performances, pour les élèves de cinquième année primaire, leur ajoutant les épreuves écrites communes, les candidats aux épreuves du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), leur emboîtent le pas, juste après, trois jours durant. N’ayant même pas le temps de respirer, ces derniers peuvent encore fréquenter les établissements scolaires tout au long de cette semaine. Ils devront enchaîner avec un autre rendez-vous beaucoup plusbcostaud. Le baccalauréat dans sa version 2024. Donc, l’heure de vérité a sonné pour les 862 733 candidats au Baccalauréat dont les épreuves débuteront demain à travers l’ensemble du territoire national et qui s’étaleront sur cinq jours, soit du 09 au 13 juin 2024. Afin de préserver la crédibilité de cet examen qui a fait couler beaucoup d’encre, lors des précédentes éditions, la tutelle veut redorer le blason, en promettant de garantir le principe de l’égalité des chances entre les candidats. Pour ce, elle est sur tous les fronts, réunissant pour l’occasion toutes les dispositions humaines et logistiques. Le ministère reste intraitable sur cette question car il y va de la crédibilité des examens et par là même la crédibilité de l’Etat. Pour ce, le ministre avait rappelé, pour cette occasion,
« l’importance majeure de cet examen pour lequel toutes les institutions de l’Etat se mobilisent en vue de permettre aux candidats de passer le BAC dans les meilleures conditions », selon un communiqué de la tutelle. Il a également mis l’accent sur les opérations sensibles visant « le contrôle optimal et efficace de cet examen. » Ces opérations concernent «la réception des établissements éducatifs désignés comme centres d’examen par les chefs de centres qui devraient également superviser les réunions de coordination avec les encadrants, tout en s’assurant que les centres soient dotés des moyens nécessaires figurant dans le guide d’organisationdes examens scolaires », souligne le même communiqué. Belaabed avait également ordonné «de sensibiliser l’ensemble des encadrants sur les sanctions de la triche qui dépassent désormais les sanctions administratives et scolaires pouvant aller jusqu’à des sanctions judiciaires. »