Le Midi Libre - La 24 - Projection à Alger du film 3d "el Sakia"
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Edition du 3 Juin 2024



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Massacres de sakiet Sidi Youcef
Projection à Alger du film 3d "el Sakia"
3 Juin 2024

Le film en images animées 3D «El akia» du réalisateur Naoufel Klach, relatant les évènements sanglants de Sakiet Sidi Youcef qui ont fait des dizaines de martyrs algériens et tunisiens, a été projeté en avant-première, samedi à Alger, en présence du ministre des Moudjahidine

et des Ayant-droits, Laid Rebiga. Cette nouvelle oeuvre cinématographique qui dénonce les crimes barbares du colonisateur français, raconte l’histoire d’une famille algérienne de Souk-Ahras (extrême Est algérien), contrainte de se réfugier dans un village tunisien sur les frontières avec l’Algérie. Après la défaite essuyée à la bataille de «Djebel El Ouasta» qui a eu lieu le 11 janvier 1958, l’occupant français décide de se venger des civils en bombardant le village tunisien de Sakiet Sidi Youcef sur la route entre Souk-Ahras et la ville d’El Kef (Tunisie) qui abritait de nombreux réfugiés algériens parmi les familles ayant fui les affres coloniales. Les avions français ont bombardé le village le 8 février de la même année faisant des dizaines de chouhada notamment des femmes et des enfants. Dans un cadre mêlant réalité et fiction, débute ce long métrage de 72 mn avec le refuge de la famille d’Ahmed, un moudjahid courageux qui a participé à la bataille de «Djebel El Ouasta»,

dans le village de Sakiet Sidi Youcef. Il s’agit de son épouse malade, son fils «Ammar» et de son beau-père, un vieillard, qui vivent dans une maison rurale et reçoivent l’aide et le soutien d’une famille tunisienne aux moyens modestes, dont le fils «Moncef» devient l’ami intime de «Ammar». Les faits s’enchainent avec la mort du père de Ammar dans la bataille de «Djebel El Ouasta», et l’histoire prend fin avec des images illustrant le bombardement du village par des avions du colonisateur. Peu ont survécu à ce drame, dont le grand-père de Ammar et l’enfant tunisien Moncef, qui reviendront après l’indépendance en Algérie pour y vivre. En plus de mettre en lumière la solidarité et la cohésion entre les deux peuples frères, algérien et tunisien qui ont fait face ensemble à la machine de guerre française, liés par leur destin commun, le film met en exergue le combat des villageois qui ont subi les affres du colonialisme durant la guerre de libération. A l’issue de la projection, le ministre des Moudjahidine et Ayant-droits a déclaré que l’oeuvre était «exceptionnelle et originale » et «s’inscrit dans le cadre de la sauvegarde de notre histoire et de la Mémoire nationale.»


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