En qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie et la Slovénie ont demandé une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La réunion devrait avoir lieu ce lundi 20 mai, rapporte l’agence RIA Novosti, qui précise que l’ordre du jour a trait à la situation à Rafah, au sud de la bande de Ghaza. «Les membres du Conseil entendront des exposés des Département des affaires humanitaire et des affaires politiques et de la consolidation de la paix», ajoute la même source. Pour rappel, l’Assemblée générale des Nations unies a, récemment, approuvé la demande de la Palestine à un statut de membre à part entière de l’Organisation (ONU). L’AG de l’ONU reconnaît ainsi la Palestine comme éligible au statut de membre à part entière et renvoie la demande, présentée au nom du groupe arabe, au Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il «réexamine la question favorablement ». La résolution a été adoptée par un consensus écrasant, avec 143 États membres pour, 9 voix contre et 25 abstentions. L’ONU hausse le ton : « Il n’y a plus rien à distribuer à Ghaza » Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé ce samedi qu’il n’y avait presque plus rien à distribuer dans la bande de Ghaza. OCHA a écrit sur son compte sur la plateforme « X » : « Il n’y a presque plus rien à distribuer dans la bande de Ghaza. La situation de l’eau et de l’assainissement se détériore rapidement. L’aide étant bloquée, les populations ne peuvent recourir qu’aux décombres et aux déchets pour répondre à leurs besoins ». Le chef humanitaire de l’ONU a fait connaitre que les stocks de nourriture qui étaient arrivés auparavant dans le sud de Ghaza se sont épuisés et qu’il ne reste quasiment plus rien. Pendant que les bombardements israéliens se multiplient contre Rafah. OMS :
« La fermeture du terminal de Rafah complique les missions des équipes d’urgenLa réunion devrait avoir lieu ce lundi 20 mai, rapporte l’agence RIA Novosti, qui précise que l’ordre du jour a trait à la situation à Rafah, au sud de la bande de Ghaza. «Les membres du Conseil entendront des exposés des Département des affaires humanitaire et des affaires politiques et de la consolidation de la paix», ajoute la même source. Pour rappel, l’Assemblée générale des Nations unies a, récemment, approuvé la demande de la Palestine à un statut de membre à part entière de l’Organisation (ONU). L’AG de l’ONU reconnaît ainsi la Palestine comme éligible au statut de membre à part entière et renvoie la demande, présentée au nom du groupe arabe, au Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il «réexamine la question favorablement ». La résolution a été adoptée par un consensus écrasant, avec 143 États membres pour, 9 voix contre et 25 abstentions. L’ONU hausse le ton : « Il n’y a plus rien à distribuer à Ghaza » Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé ce samedi qu’il n’y avait presque plus rien à distribuer dans la bande de Ghaza. OCHA a écrit sur son compte sur la plateforme « X » : « Il n’y a presque plus rien à distribuer dans la bande de Ghaza. La situation de l’eau et de l’assainissement se détériore rapidement. L’aide étant bloquée, les populations ne peuvent recourir qu’aux décombres et aux déchets pour répondre à leurs besoins ». Le chef humanitaire de l’ONU a fait connaitre que les stocks de nourriture qui étaient arrivés auparavant dans le sud de Ghaza se sont épuisés et qu’il ne reste quasiment plus rien. Pendant que les bombardements israéliens se multiplient contre Rafah. OMS : « La fermeture du terminal de Rafah complique les missions des équipes d’urgence »
L’organisation mondiale de la Santé (OMS), a confirmé que «la fermeture du terminal de Rafah et l’impossibilité d’atteindre le terminal de Kerem Shalom augmenteraient la pénurie de fournitures médicales pour les équipes d’urgence à Ghaza.» L’organisation internationale a souligné dans un communiqué que les dernières opérations d’approvisionnement médical sont entrées dans la ville de Ghaza avant le 6 mai, soulignant les besoins pressents, notamment de carburant pour faire fonctionner les hôpitaux et déplacer les ambulances. Devant cette situation, l’organisation mondiale de la santé a déclaré : « l’approvisionnement en carburant de la ville nécessite entre 140 000 et 180 000 litres de carburant par mois, et jusqu’à hier jeudi et depuis la fermeture du passage, seulement 59 000 litres sont entrés, ce qui ne suffit pas. » Il convient de noter que l’organisation mondiale de la Santé a été contrainte de suspendre ses missions dans le nord de Ghaza pendant une semaine, en raison de l’insécurité et du manque de carburant, compte tenu de la présence de chars des forces d’occupation sionistes près de l’hôpital Al-Awda, au nord de Ghaza, affectant l’accès à celui-ci. Une situation humanitaire catastrophique
La situation humanitaire est catastrophique à Ghaza, après des jours de blocage des arrivées d’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé et victime d’une agression sioniste barbare depuis le 7 octobre. Dans ce cadre, les forces sionistes ont occupé, le 7 mai 2024, le côté palestinien du passage de la ville de Rafah. Ils ont, de ce fait, arrêté l’entrée des aides dans l’ensemble de bande. Les habitants souffrent davantage de pénuries de nourriture et de médicaments, ce qui a incité les agences onusiennes à mettre en garde contre les conséquences désastreuses des actes des autorités d’occupation sur les habitants locaux. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a déclaré, ce samedi, qu’il ne restait pratiquement plus rien à distribuer dans la bande de Ghaza. Sur son compte X, le bureau a ajouté que la situation de l’eau et l’assainissement se dégradent rapidement, et avec l’interdiction de l’aide, les gens n’ont d’autre choix que d’utiliser les débris et les ordures pour subvenir à leurs besoins.ce » L’organisation mondiale de la Santé (OMS), a confirmé que «la fermeture du terminal de Rafah et l’impossibilité d’atteindre le terminal de Kerem Shalom augmenteraient la pénurie de fournitures médicales pour les équipes d’urgence à Ghaza.» L’organisation internationale a souligné dans un communiqué que les dernières opérations d’approvisionnement médical sont entrées dans la ville de Ghaza avant le 6 mai, soulignant les besoins pressents, notamment de carburant pour faire fonctionner les hôpitaux et déplacer les ambulances. Devant cette situation, l’organisation mondiale de la santé a déclaré : « l’approvisionnement en carburant de la ville nécessite entre 140 000 et 180 000 litres de carburant par mois, et jusqu’à hier jeudi et depuis la fermeture du passage, seulement 59 000 litres sont entrés, ce qui ne suffit pas. » Il convient de noter que l’organisation mondiale de la Santé a été contrainte de suspendre ses missions dans le nord de Ghaza pendant une semaine, en raison de l’insécurité et du manque de carburant, compte tenu de la présence de chars des forces d’occupation sionistes près de l’hôpital Al-Awda, au nord de Ghaza, affectant l’accès à celui-ci. Une situation humanitaire catastrophique La situation humanitaire est catastrophique à Ghaza, après des jours de blocage des arrivées d’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé et victime d’une agression sioniste barbare depuis le 7 octobre. Dans ce cadre, les forces sionistes ont occupé, le 7 mai 2024, le côté palestinien du passage de la ville de Rafah. Ils ont, de ce fait, arrêté l’entrée des aides dans l’ensemble de bande. Les habitants souffrent davantage de pénuries de nourriture et de médicaments, ce qui a incité les agences onusiennes à mettre en garde contre les conséquences désastreuses des actes des autorités d’occupation sur les habitants locaux. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a déclaré, ce samedi, qu’il ne restait pratiquement plus rien à distribuer dans la bande de Ghaza. Sur son compte X, le bureau a ajouté que la situation de l’eau et l’assainissement se dégradent rapidement, et avec l’interdiction de l’aide, les gens n’ont d’autre choix que d’utiliser les débris et les ordures pour subvenir à leurs besoins.