Au moment où une tragédie se déroule, que des crimes de guerres sont commis, les médias libres gardent le silence sur les exactions et régurgitent les discours de leurs dirigeants. De mémoire, un tel niveau de propagande n’a jamais été atteint.
On fait tout pour gommer la tragédie palestinienne qui se déroule sous les yeux du monde complaisant. On emploie tous les moyens pour décontextualiser à l’extrême, comme si la résistance palestinienne qu’on taxe de terrorisme est venue de nulle part. Dans ce torrent de propagande, les rares voix qui refusent d’absoudre Israël et ses crimes, les rares voix qui remettent le récit dans son contexte historique, sont attaquées, lynchées, traitées d’islamistes ou d’antisémites ou de terroristes. Derrière ces réactions violentes, on sent suinter ce racisme antiarabe bien enfoui sous le vernis du politiquement correct, on sent ces réflexes de l’ancien colonisateur qui dénient tou droit aux peuples opprimés. Le patron de Tsahal n’avait pas dit qu’ils allaient anéantir ces « animaux humains » et personne parmi ces médias défenseurs des libertés et des droits de l’Homme ne s’en est offusqué. Les pays arabes signataires des Accords d’Abraham, quant à eux veulent, à tout prix conserver les avantages que la normalisation des relations leur ont conféré. Ces derniers avec leur hypocrisie s’affichent comme des grands soutiens de la Palestine et dans un même temps limiter, contrôler, réprimer, voire interdire les manifestations de soutien au peuple palestinien qui s’expriment au sein de leurs populations. Une contradiction entre le discours et la politique qui n’est pas nouvelle pour ces monarchies dans leur majorité. Le Maroc comme chef de fil le prouve de plus en plus avec force. Son corps diplomatique, ses médias et sa sécurité tous corps confondus ne cessent d’orchestrer des scénarios sataniques, menés conjointement avec les sionistes. Habitués aux farces, coups bas et autres subterfuges comme pratiques du Makhzen, cet état de fait nous amène à se poser des questions. À savoir, que cache le makhzen ? Heureusement que la vérité finit toujours par rattraper le mensonge ! Heureusement d’ailleurs, certains médias professionnels qui respectent l’éthique et la déontologie et surtout les réseaux sociaux sont toujours là à nous alimenter à chaque fois des situations réelles en direct et à la minute prêt. En effet, c’est le cas d’un opposant marocain de notoriété publique Mohamed El Battiui.