La fête de l’Aïd el Adha approche à grands pas. Les familles se retrouvent encore une fois devant une situation à ne pas envier, vu la facture salée qui les attend, celle de faire face aux différentes dépenses qui n’en finissent pas.

Tous les ménages, notamment ceux à faibles revenus, redoutent ces périodes de fête. Certains ne savent plus où donner de la tête, laminés les dépenses successives du mois de Ramadhan, celle de l’Aïd el-Fitr, et en quelques jours seulement, celles de l’Aïd el Adha, sans parler de celles de la saison estivale et la rentrée scolaire juste après. Une vraie saignée en vue pour les petites bourses démunies! En effet, à moins d’un mois de l’Aïd El Kebir, le marché de l’ovin, fait froid dans le dos des familles aux boursesmodestes. Ces derniers, dont l’appréhension de la célébration de ce rituel religieux commence à se faire sentir. Surtout après l’annonce de l’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR),

affirmant, que les moutons importés de Roumanie sont destinés à l’abattage pour l’approvisionnementdu marché national en viande ovine, et non à la vente directe au citoyen pour l’Aïd El-Adha. Ajoutez à cela, aucun programme d’importation de moutons destinés à la vente directe au citoyen pour l’Aïd El-Adha n’a été avancé, ni mis en place, à ce jour. L’affluence des chefs de famille est encore timide mais l’intention était de se faire une idée sur les prix. À travers plusieurs marchés visités, les prix proposés par les revendeurs dépassent tout entendement, quand on sait qu’ils sont fixés à 65000 DA pour l’agneau et à 90000 DA pour le bélier. Et cela, est de l’avis de nombreux citoyens apostrophés sur place. Selon certains chefs de famille, les prix sont inaccessibles. «C’est cher, même très cher», a confié un père de famille.

«C’est au-delà de la portée de nos moyens», nous dira-til. Toutefois, beaucoup de familles n savent toujours pas si elles pourront perpétuer, cette année, le rituel du sacrifice. Il est donc impossible de maîtriser les prix du bétail dans un marché qui échappe à tout contrôle. Et pourtant les différents responsables ne cessent de rassurer les citoyens qu’ils travaillent dans le sens de réguler les prix. Malheureusement jusqu’à preuve du contraire, ces promesses semblent partir en fumée puisque les prix ne cessent de flamber. Sur les réseaux sociaux, les internautes expriment leur mécontentement face à cette situation, surtout après les dépenses de l’Aïd el Fitr et un ramadan rude, ou le pouvoir d’achat des familles a pris un sérieux coup. Pour connaître les raisons de ce revirement