La sécurité alimentaire toujours été au centre des préoccupations du gouvernement. Dans un monde ou le chantage touche tous les domaines, y compris donc les produits alimentaires, il est évident que l’Algérie ne pouvait pas se permettre d’être, demain, à la merci de quelques pays.

C’est pourquoi le gouvernement a initié une politique à même de permettre au pays d’assurer son autosuffisance, notamment pour les produits alimentaires stratégiques. Il en est ainsi pour les céréales et le lait. Deux produits ui pèsent lourd pour le trésor public. En effet ces deux produits sont tous deux importés dans une très large mesure et cela a un coût. Exorbitant de surcroit. Des milliards de dollars sont en effet consacrés annuellement à l’imortation de ces deux produits. « Nous devons, dès la prochaine saison agricole 2022/2023, réduire considérablement les quantités de céréales importées», a indiqué le Président Abdelmadjid Tebboune il y a presque deux années lors d’une rencontre gouvernement- walis. Dés lors de nombreuses mesures ont été prises à l ‘effet de consolider la filière céréales. C’est ainsi qu’il a été décidé, entre autres, d’encourager l’investissement agricole dans le Sud. Selon un communiqué du Conseil des ministres du mois de janvier dernier « toutes les conditions et potentialités nécessaires sont réunies ». C’est dans ce cadre que s’inscrit le partenariat entre l’Algérie et l’Italie ou les tractations sont allées bon train de puis de longs mois déjà. La société italienne spécialisée en agriculture Bonifiche Ferrares(BF) a exprimé sa disponibilité à investir dans le grand sud notamment en matière de production de blé dur et de semences.