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Edition du 13 Mai 2024



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Importation automobile en Algérie
27 nouveaux concessionnaires agréés
13 Mai 2024

Invité au forum du quotidien El Moudjahid, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Ali Aoun, s’est exprimé hier une nouvellefois sur le dossier de l’industrie mécanique et l’importation des véhicules. M. Aoun a tenu ainsi à expliquer l’approche adoptée par les pouvoirs publics pour ce dossier en soulignant l’importance accordée pour le développement de l’industrie mécanique en Algérie : « Le véhicule est une nécessité mais pas une priorité » a-t-il déclaré avant de dévoiler les chiffres

des importations des véhicules depuis la mise en oeuvre du nouveau cahier des charges : « Nous avons réservé une cagnotte de plus de 1,9 milliard de dollars en 2023 pour l’importation de 180.000 véhicules.» Jusqu’au 18 avril 2024, «l’Algérie aimporté plus de 159.000 véhicules touristiques utilitaires. Malheureusement nous avons enregistré certaines pratiques illégales de la part de certains concessionnaires, c’est pour cela que nous avons créé une plateforme numérique pour les réclamations des clients. Jusqu’à hier (samedi NDLR) nous avons recensé 20.000 réclamations et beaucoup de concessionnaires ont été rappelé à l’ordre avec un risque de retrait de l’accréditation, » a-t-il déclaré. L’usine KIA de Batna appartient à l’Etat Poursuivant son intervention, M. Aoun a assuré que 27 accréditations ont été attribuées en 2024 tout en affirmant que la récupération par l’Etat de l’usine de la marque coréenne Kia de Batna : « Nous réfléchissons à un nouveau modèle pour la récupération des usines pour relancer l’industrie mécanique » a-t-il expliqué. Concernant l’usine de la marque italienne Fiat d’Oran, M. Aoun a assuré cette infrastructure est dotée d’importants moyens lui permettant de produire 03 véhicules par heure. « Il n’y a aucun défaut dans l’insuline locale » Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, s’est insurgé, hier au Forum du Moudjahid, contre la campagne menée contre l’insuline produite localement. Il a démenti formellement les rumeurs faisant état d’un nouveau produit non contrôlé Le ministre a attesté que l’insuline produite localement «ne contient aucun défaut. Elle est de haute qualité et à des prix abordables», Il a souligné que cette réalité ne plait pas aux lobbies de l’importation, qui s’échinent à jeter la suspicion sur l’insuline algérienne. Il a ajouté : « La campagne contre l’insuline fabriquée localement, qui met en doute sa qualité, sera combattue. »

Par : RIAD EL HADI

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