Le Maroc est de nouveau dans l’oeil du cyclone. Une affaire à même de ternir son image et sa crédibilité, voire même le condamner devant la communauté internationale, vient de voir le jour dans un pays européen, la Belgique .

La justice de ce dernier pays a en effet ouvert une enquête sur le Maroc qui est soupçonné d’ingérences. De déboires en déboires, le Maroc est donc de nouveau au banc des accusés.

Car ce n’est pas la première fois que ce pays fait la « Une» par ces agissements nuisibles envers des pays européens et autres. De quoi s’agit-il cette fois ? Ainsi , selon les révélations de deux journaux belges, la justice belge suspecte le Maroc de s’être adonné à des actes d’ingérence dans ce pays. Dans le détail, c’est l’Office central pour la répression de la corruption (OCRC) belge qui est derrière le lancement de cette enquête. «Se basant sur les graves révélations faites dans une enquête de la RTBF diffusée en décembre dernier sur les agissements douteux de l’ambassadeur du Maroc en Belgique, l’OCRC s’est saisie de l’affaire en rédigeant un procès-verbal initial qui a fini par l’ouverture par le parquet de Bruxelles d’une information judiciaire sur cette affaire en mars dernier», a indiqué le journal Le Soir. Une grave affaire s’il en est puisque le Maroc est accusé d’ingérences, voire des faits potentiels de corruption publique en Belgique. Après un aller-retour du document entre le parquet de Bruxelles et le parquet général, « une enquête à l’information a été ouverte par le parquet de Bruxelles à la fin mars 2024 », a confirmé le ministère public aux médias belges. La presse belge s’est saisie de cette scabreuse affaire et parle ouvertement d’ingérences et éventuellement de corruption du Makhzen en Belgique. Mais pourquoi donc les marocains agissent-ils

de la sorte dans un pays européen ? Selon les révélations de la presse belge c’est la question du Sahara occidental qui est à l’origine de ces agissements. Obsédé par cette question et son envie de faire admettre la marocanité de ce territoire partout dans le monde, le Makhzen n’hésite aucunement à user de méthodes peu recommandables, louches et douteuses pour arriver à ses fins. Cela dépasse, on s’en doute, la question du lobbying, une pratique courante etrelativement tolérée. Le Makhzen recourt ouvertement à la corruption et à l’espionnage, voire même aux chantages pour tenter de rallier à sa cause des hommes politiques européens. Dans cette dernière affaire une enquête de la RTBF a jeté la lumière sur les pratiques suspectes de Mohamed Ameur, ambassadeur du Maroc à Bruxelles. La télévision belge a rapporté des témoignages sur des tentatives d’intimidation de la part de diplomates