Le prix de la sardine subit une fois de plus la flambée. Le kilo qui est cédé actuellement à plus de 700 DA dissuade les consommateurs après une chute observée durant le mois dernier à raison de 500 DA le kilo. Le ministre de la Pêche s’explique.

Le ministre Ahmed Badani a mis en relief des explications sur la hausse du prix x de la sardine en arguant « les mauvaises conditions climatiques et la baisse de production de 2500 tonnes depuis le début de l’année alors qu’elle avait dépassé les 8000 tonnes au cours des mois de juin et juillet précédents. » La sardine qui reste le poisson le plus consommé en Algérie a du mal à se stabiliser dans un marché à forte demande. Pourtant des décisions ont été prises pour augmenter le ratio de la production en tablant sur les 55 projets de production dont 49 sont déjà en cours. Des points de vente au nombre de 388 à l’échelle nationale ont été inaugurés pour favoriser la vente directe du poisson aux consommateurs sans passer par les intermédiaires. Mais qu’est-ce qui fait que le prix reste instable Le ministre de la Pêche souligne que « pallier ces insuffisances, des importations limitées ont été autorisées à raison d’un prix de 500 DA le kilo, dans le but de stabiliser les prix dans les différentes régions. » Aujourd’hui, la situation reste moins tendue sur les tarifs de ce poisson qui, faut-il le rappeler, était cédé à 1200 DA le kilo. Les pouvoirs publics ont donc pris le soin de tabler sur une production de 142.000 tonnes pour cette année dont 24.000 tonnes pour l’aquaculture. De plus, pour assurer en continu la pêche en haute mer, l’Etat mise sur une flottille de 6023 qui sillonnent les côtes. Des indices rassurants sachant que le nombre de bateaux de pêche était réduit. L’autre explication fait que généralement la sardine reste rare durant la saison hivernale alors que pendant l’été, les côtes sont généralement poissonneuses en raison du climat doux et tempéré. Il faudra que le consommateur patiente jusqu’au mois de juin ou au début de la saison estivale pour voir les prix fléchir. Au point où actuellement,