Le phénomène prend de l’ampleur. Les faussaires sur la toile arrivent à arnaquer des citoyens via les moyens de paiement et certains documents administratifs. Les pouvoirs publics viennent de lancer une campagne de sensibilisation en expliquant les dangers de ce fléau
Les opérations frauduleuses se multiplient sur la toile. Des hackers et autres escrocs arrivent à subtiliser des cartes de paiement et des numéros de téléphones de certains utilisateurs soit pour vider leurs comptes ou établir des comptes fictifs. Après des enquêtes, le service de cybersécurité de la Gendarmerie nationale a constaté « une prolifération de phénomène et d’arnaque sur Internet dont plusieurs citoyens ont été victimes. » à ce stade, les services de la GN avertissent dans un communiqué les citoyens « à ne pas envoyer des photos de leurs cartes bancaires ou postales ou de messages de confirmation de paiement via les réseaux sociaux. »
Plus loin, il est conseillé « de ne pas payer les marchandises avant leur livraison et de ne pas se fier aux publicités qui promettent un gain facile. » Ainsi, les réseaux de l’arnaque arrivent à s’emparer des réseaux sociaux par des procédés de séduction exploitant la naïveté des citoyens en obtenant des informations sur leur comptes bancaires et leurs adresses IP.Les dernières enquêtes des services de sécurité mettent en relief la prolifération e certains sites Internet et des platesformes sur les réseaux sociaux en tablant sur l’attrait de certains produits et leurs prix. Selon un décompte établi par les services spécialisés, il y aurait près de 25.000 victimes de ces fraudes et arnaques et fausses transactions depuis 2014. Rien qu’en 2021, un bilan a établi que 2149 affaires avaient été traitées avec 2238 personnes en tant que victimes.Les fraudeurs utilisent des tactiques pour obtenir un virement sur une fausse adresse dans le réseau social ou par paiement direct par carte postale ou bancaire.