Le phénomène de la migration clandestine touche pratiquement beaucoup de pays. Il n’ y a pas en effet que les pays développés qui en souffrent quand bien même il en sont les plus touchés. Des pays comme l’Algérie sont aussi concernés au plus haut point par ce phénomène.
Depuis un peu plus de deux décennies, l’Algérie fait en effet face à l’accroissement des vagues de migrants clandestins venant essentiellement de l’Afrique sub-saharienne. Dès lors, il était évident que le pays n’allait pas rester les bras croisés et devait se doter d’une politique et d’instrumentsu pour y faire face. Cette politique de l’Algérie a été ainsi expliquée par le ministre de l’Intérieur aux partenaires étrangers . Depuis Rome, Brahim Merad a affirmé que l’Algérie avait adopté une approche globale et intégrée pour faire face à la migration clandestine, reposant sur les axes juridiques, humanitaires, opérationnels et de développement. Le ministre de l’Intérieur, qui participait aux travaux de la réunion de coordination de haut niveau sur les questions liées à la migration clandestine regroupant à Rome les ministres de l’Intérieur de l’Algérie, de l’Italie, de la Tunisie et de la Libye, adéclaré que l’Algérie «a adopté une approche globale et intégrée pour faire face à la migration irrégulière, reposant sur les axes juridiques, humanitaires, opérationnels de développement», ce qui permet, a-t-il dit, «de garantir une prise en charge juste et humaine, protégeant toutes les parties, quelles que soient leur origine et destination, en mettant principalement l’accent sur les causes profondes de ce phénomène.» à cet égard, le ministre de l’Intérieur a appelé à «dépasser l’approche restrictive qui se limite aux mesures opérationnelles, sécuritaires et administratives pour faire face au phénomène de la migration clandestine, afin de faire avancer nos efforts communs vers une approche visant à traiter en profondeur les causes réelles et profondes de l’accroissement de ce phénomène, en adoptant des approches globales et équitables et des solutions efficaces et humaines.» Il a souligné que cette approche «sérieuse» avait été au centre des discussions entre le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et des frères, le Président de la République tunisienne, M. Kaïs Saïed, et le président du Conseil présidentiel libyen, M. Mohamed Younes El-Menfi, en ce qu’ils sont convenus de «mettre en place une approche participative visant le développement des régions frontalières et l’unification des visions et des positions concernant la question de la migration dans la région.