Dans un monde où domine ces derniers temps les crises et les guerres , l’approvisionnement en énergie n’a eu de cesse de susciter les inquiétudes de tous les pays .

Les pays occidentaux et asiatiques notamment, dont les économies reposent sur une forte consommation d’hydrocarbures, ont montré ouvertement leurs inquiétudes. Mais, face à ces inquiétudes et appréhensions, les pays producteurs d’énergie fossiles ont , à maintes reprises, tenté de rassurer les marchés sur leurs capacités à faire face à la problématique de l’approvisionnement des marchés pour répondre à la montée de la demande . L’Algérie, pays producteur d’hydrocarbures , fait partie intégrante de ce lot de pays. L’Algérie a répété à plusieurs reprises que ses engagements contractuelsen la matière seront respectés à la lettre. En somme , se voulant rassurant, Alger a toujours assuré et rassuré ses partenaires sur sa capacité à répondre favorablement aux demandes en respectant de la sorte les contrats qui lient Sonatrach à ses partenaires. Ces engagements ont été, une foisencore, réitérés tout récemment.

Et c’est par la voix du ministre de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, que l’Algerie s’est exprimé cette fois. C’était en effet à l’occasion de la conférence ministérielle du G7 sur le climat, l’énergie et l’environnement qui s’est tenue ces derniers jours à Turin , en Italie. Invité par son homologue italien pour participer à cette conférence, qui s’inscrit dans le cadre de la présidence italienne du groupe des sept pays les plus industrialisés (G7), Arkab a rappelé dans une allocution que l’Algérie a mis en oeuvre « une stratégie d’augmentation de la production d’énergie primaire, notamment de gaz naturel, avec l’engagement de sécuriser un approvisionnement à long terme, tout en réduisant l’empreinte carbone. » Le ministre a également souligné que l’Algérie s’est engagée à renforcer son rôle de fournisseur d’énergie mondial « fiable » grâce à d’énormes investissements dans l’exploration et = production, ainsi que dans les infrastructures de transport de gaz, visant à garantir la sécurité énergétique et à répondre à la demande énergétique croissante de manière durable. Sur ce point, Arkab a expliqué qu’avec un programme d’investissement de plus de 52 milliards de dollars, l’Algérie ambitionne d’augmenter la production de gaz à hauteur de 110 milliards de mètres cubes par an.