L’Algérie ne compte plus recourir à l’endettement extérieur. Le choix est tranché par les autorités du pays qui ont décidé plutôt de financer l’économie par le budget de l’Etat.
Laaziz Faid, ministre des Finances a mis un holà aux spéculations sur un recours à la dette extérieure. Ce dernier qui s’est exprimé lors d’une conférence de presse au siège de son département a souligné que « la dette extérieurene dépasse pas les 3 milliards de dollars dont 1 milliard de dettes publiques et 2 milliards de dettes privées. » En tout, la dette globale ne dépasse pas les 48% du PIB. Autrement dit, l’assainissementporté sur les finances publiques depuis 2 ans, a écarté tout danger de déstabilisation sur les ressources budgétaires de l’Algérie. Avec une croissance prévue pour 3,8% cette année, les signes sont au vert après un redressement de l’économie nationale.L’Algérie qui était il y a presque 30 ans étranglée par un montant volumineux de la dette (25 milliards de dollars entre 1992 et 1995),
a suemprunter un virage en payant par anticipation ses dettes profitant de la conjoncture de la hausse du prix du pétrole. Aujourd’hui, le tableau est différent d’autres fois avec une augmentation palpable des ressources et une amélioration des exportations et particulièrement en hors hydrocarbures. Etant donné que les indices sont stables, le ministre fait savoir que « si besoin est, il y aura recours aufinancement international en ce qui concerne certains projets. » La première étape est celle qui fait que l’Algérie a opté pour l’adhésion à la nouvelle banque de développement (NBD) promue par lespays du BRICS (Brésil, Russie, Chine, Inde et Sud Afrique). L’avantage consiste à obtenir des crédits de cette banque avec moins de pressions sur les taux d’intérêts et les remboursements. Laâziz Faid précise que lors d’une rencontre avec Mme Dilma Roussef présidente de cette banque « le projet d’adhésion connaît sa phaseultime ».