Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a vivement dénoncé l’inaction de la communauté internationale face à la situation tragiqueque subit le peuple palestinien.

Dans un discours, prononcé en son nom par le vice-président du Conseil de la nation, Ahmed Kharchi, chef de la délégation parlementaire algérienne participant à la 5e de la Conférence de « la Ligue des Parlementaire pour Al-Qods »,bouverte vendredi à Istanbul (Turquie), Salah Goudjil a, également, dénoncé « la politique de deux poids deux mesures à l’égard de la cause palestinienne ». Dans son allocution, le Président du Conseil de la national a affirmé que « la situation tragique dans la bande de Ghaza en Palestine meurtrie et opprimée a mis à nu la fragilité du système international actuel et la crédibilité de son système juridique. » Un système « phagocyté par la politiquedes deux poids, deux mesures » au point de la « le transformer d’un mécanisme de protection et d’établissement de la paix et de la sécurité internationales en un outil de filouterie, de tyrannie et de justification du crime. » Pour Salah Goudjil, la majorité des « organisations de la communauté internationale, malgré les crimes contre l’humanité commis à Ghaza, confondant la victime et du bourreau, tout en justifiant les dépassements des prétentions du bourreau » qualifiant

« cette prise de position de grave dérive de ce système irresponsable. » Un système qui nécessite « une réforme globale » à même d’instaurer « un ordre mondial plus juste et plus équilibré, auquel l’Algérie a appelé et que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré lors de ses différentes rencontres. » « Cette démarche s’inscrit dans une approche globale et intégrée en tant qu’étape fondamentale pour le règlement des conflits et des questions en suspens, notamment la décolonisation et l’octroi du droit des peuples à l’autodétermination », a déclaré Salah Goudjil, réitérant la « position ferme de l’Algérie en faveur de la juste cause palestinienne et son soutien absolu au droit du peuple palestinien à la résistance jusqu’à l’établissement de son Etat indépendant avec Al-Qods comme capitale. » Dans cet ordre d’idées, Salah Goudjil souligne que « depuis son accession au statut de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie oeuvre à donner la parole aux peuples arabes et africains, notamment ceux sous occupation », ajoutant que la diplomatie algérienne « mène une course contre la montre pour consacrer son mandat aurèglement de la question palestinienne conformément à la volonté du peuple palestinien » et « à poursuivre seseffortsen coordination avec les partenaires despays arabes et musulmans et les membres du Mouvement des non-alignés pour accorder à la Palestine le statut de membre à part entière des Nations unies » et « faire en sorte que le Conseil de sécurité de l’ONU s’acquitte de sa responsabilité devant l’histoire »