La mission permanente de l’Iran auprès des Nations Unies a déclaré que «l’action militaire de son pays contre Israël était basée sur l’article 51 de la Charte de l’ONU relatif à la légitime défense, et qu’elle était une réponse à l’attaque meurtrière israélienne sur le consulat iranien en Syrie», a rapporté dimanche l’agence de presse officielle IRNA.
précisions sur les frappes de missiles et de drones à grande échelle de son pays lancées tôt dimanche contre Israël en représailles de l’attaque de missiles israélienne le 1er avril sur la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, tuant sept Iraniens, dont deux commandants chevronnés, selon IRNA. La mission a déclaré que l’attaque contre l’Israël pouvait être considérée comme conclue. "Toutefois, si le régime israélien commet une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran sera beaucoup plus sévère. Il s’agit d’un conflit entre l’Iran et le régime voyou d’Israël, dont les Etats-Unis doivent se tenir à l’écart", a-t-elle averti. La mission a ajouté que si le Conseil de sécurité des Nations Unies avait condamné «l’agression» israélienne contre les missions diplomatiques iraniennes à Damas et avait par la suite jugé ses auteurs, «il n’aurait peut-être pas été nécessaire que l’Iran punisse»
IsraëlLe Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI) a déclaré dans deux communiqués distincts qu’il avait lancé «des dizaines de missiles et de drones» et «frappé et détruit avec succès» d’importantes cibles militaires appartenant à l’armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés, en réponse aux «nombreux crimes israéliens.» Le CGRI a également averti que toute menace de la part des Etats-Unis et d’Israël, quel que soit le pays, recevrait une réponse réciproque et proportionnée de la part de l’Iran. Fin « Des dégâts sur une base militaire » L’Iran a ainsi lancé plus de 200 drones et missiles contre l’entité israélienne, dans la nuit de samedi à dimanche, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas début avril, qu’il attribue à l’Etat hébreu.j C’est la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire palestinien occupé.
Les alliés de l’Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthistes ont aussi mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant des roquettes sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien. L’armée israélienne a affirmé avoir intercepté une « vaste majorité » des projectiles. « Des missiles iraniens sont tombés en territoire occupé, provoquant des dégâts sur une base militaire mais sans faire de victimes », a déclaré le porte-parole de l’armée s’occupation israélienne, Daniel Hagari. De son côté, l’agence officielle iranienne IRNA a fait état de « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev. » L’Iran a de son côté demandé à Washington de « rester à l’écart » du conflit, le président américain, Joe Biden, a déclaré que les forces américaines avaient contribué à abattre « presque tous » les drones et missiles tirés par l’Iran sur la Palestine occupée, ajoutant qu’il avait réaffirmé son soutien « inébranlable » à Benyamin Netanyahou.