La guerre à Ghaza fait craindre le pire à venir. L’instance onusienne se dit que le scénario infernal guette l’enclave palestinienne qui se noie chaque jour dans la détresse en l’absence totale d’un cessez le-feu durable.
«Un scénario encore plus infernal
est sur le point de se
réaliser pour les civils palestiniens
» selon l’ONU. Une responsable de cette instance internationale a déclaré que « les opérations humanitaires pourraient être incapables de répondre » face à une paralysie complète dans l’enclave palestinienne. « Il est impossible de mettre en oeuvre les zones sécurisées désignées par Israël pour que les civils de Gaza s’y réfugient et échappent aux combats ». Le porte-parole de l’Unicef, James Elder a également indiqué que « ces zones ne peuvent être ni sûres, ni humanitaires lorsqu’elles sont déclarées unilatéralement ».
En constatant sur les lieux les ravages de l’armée d’occupation dans le sud de Ghaza, les rares ONG présentes sur les frontières entre l’Egypte et la bande de Ghaza ont appelé « au secours immédiat des civils ». l’ONG « Voice of Peace » en Amérique s’est dit « consternée par l’amassement des réfugiés palestiniens près du terminal de Rafah ». « On a alerté les autorités de l’UNRWA et certains responsables de faire évacuer au moins dans l’urgence 1500 civils qui attendent des soins depuis des jours dans la frontière ». Ces déplacés viennent du Nord de Ghaza qui ont été forcés à se mouvoir dans le sud pour rejoindre les autres milliers de réfugiés. Fait nouveau, l’armée d’occupation a divisé le sud de Ghaza en « secteurs » afin de garantir ces intenses bombardements. Sauf que maintenant, les habitants du sud de Ghaza s’entassent dans la ville de Rafah. « Ce sont des conditions sanitaires catastrophiques où vivent des milliers de déplacés » affirment des correspondants de chaînes TV étrangères. Juliette Touma, porte-parole de l’agence des Nations- Unies pour les réfugiés, déplore la situation. « Nos centres sont archi pleins, des gens dorment par et certains arrivés en voitures dorment dans leurs véhicules ». Pour sa part, Marie-Roger Biloa, présidente de l’organisation de « Africa International group media » a fustigé la politique de l’Etat occupant en déclarant que « on n’a rien vu de l’objectif de l’armée de l’occupant se disant atteindre l’objectif de détruire Hamas. Cet objectif est inatteignable ». Cette responsable s’interroge : « décapiter Hamas, signifie-t-il tuer des civils indistinctement ? ».
Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Mohamed Shtayyeh a déclaré à ce sujet que « nous sommes confrontés à des plans de déplacements qui sont toujours sur la table de criminels de guerre d’Israël.» «Ce sont des questions que nous rejetons totalement. » Le Premier ministre palestinien signale que « nous sommes confrontés aux projets de réoccupation de Ghaza et aux projets de créations des zones tampons »