La Crimée fait partie de la Russie, et les menaces de frappes probables contre la péninsule sont irresponsables", selon la diplomatie russe qui a commenté les propos d’un conseiller de la Maison-Blanche. Moscou indique chercher un moyen d’empêcher que les paroles se transforment en actes. Après que le conseiller à la sécurité nationale auprès de la présidence des États-Unis,
Jake Sullivan, a déclaré que Washington ne voyait pas de problème à ce que Kiev utilise les armes occidentales pour attaquer la Crimée. "Moscou trouvera un moyen d’empêcher la réalisation des menaces d’éventuelles frappes sur cette péninsule qui fait partie de la Russie", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. "La Crimée fait partie intégrante de la Russie, et les tentatives de présenter l’affaire différemment, de menacer, de mettre cette idée en doute, sont une nouvelle confirmation de l’escalade irresponsable de Washington", a-t-il précisé aux journalistes. M.Riabkov a souligné qu’"il est certain que l’intégrité territoriale de la Russie, ainsi que sa sécurité, seront assurées de manière fiable."
Pas de restrictions sur l’utilisation d’armes occidentales Le 21 mai, Jake Sullivan a annoncé à la chaîne de télévision CNN que son pays n’imposait pas de restrictions à l’Ukraine sur l’utilisation des armes occidentales contre la Crimée. Selon lui, Washington considère la péninsule comme appartenant à Kiev. Cependant, il a indiqué que les États-Unis ne lui ont pas permis de les utiliser pour attaquer le reste du territoire russe. Un groupe ukrainien de sabotage signalé dans une région russe L’incursion de saboteurs en Russie vise à "détourner l’attention d’Artiomovsk (Bakhmout)", a expliqué le porte-parole du Président russe. Selon lui, une opération est en cours pour chasser ce groupe du territoire russe ou l’éliminer. Les autorités russes ont annoncé le 22 mai qu’un groupe de sabotage et de reconnaissance ukrainien s’était introduit dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine. Commentant cette intrusion, le porte-parole du Kremlin indique que Kiev a lancé cette attaque pour "détourner l’attention" de la situation à Artiomovsk (Bakhmout), ville que Moscou a libérée ce week-end. "Nous comprenons parfaitement que le but de cet acte de sabotage est de détourner l’attention de Bakhmout, de minimiser l’effet de la perte par la partie ukrainienne" de cette ville, a-t-il affirmé. Selon lui, le Président Poutine est informé de l’incursion. "Une opération est en cours pour chasser ce groupe de sabotage du territoire russe ou l’éliminer", a déclaré Dmitri Peskov.