Depuis samedi dernier, les prix de la volaille ont connu une augmentation inattendue à Mostaganem. Une hausse qui a touché même les points de vente du groupe avicole de l’Ouest (Oravio), qui pratiquent des prix raisonnables.
Les cuisses sont affichées à 650 da le kilo, tandis que le blanc de poulet est cédé à 550 da le kilo. En l’espace de 48 heures, le prix du poulet frais a augmenté de 50 DA, une envolée qui ne se justifie pas et surtout ne s’explique pas par les consommateurs. En effet, il est passé de 500 DA à 550 DA le kilo et pour le pilon de cuisse son prix est cédé à 650 DA le kilo, alors que jeudi dernier, il était cédé à moins de 500 DA le kilo. Les autres parties telles que l’aile sont vendues à 250 DA le kilo. Les commerçant expliquent en fait que cette nouvelle augmentation est due au manque de production chez les éleveurs. Cependant, cette justification ne convainc pas les consommateurs, qui se demandent pourquoicette hausse a été mise en place sans aucune explication claire. Les viandes blanches et les oeufs constituent pour les classes moyennes la principale source de protéines depuis que les viandes ovine et bovine sont devenues inaccessibles. Parallèlement à cette envolée, le prix des oeufs a suivi la même courbe et est affiché à 13 DA l’unité. Cette hausse des prix de la volaille a donc un impact important sur le pouvoir d’achat de la population, qui a du mal à trouver des alternatives pour se nourrir correctement. Des mesures pour réguler les prix du poulet Face à cette situation, les autorités doivent prendre des mesures pour réguler les prix de la volaille. Les consommateurs ont besoin de transparence et d’explications claires sur les raisons de cette hausse. Il est également important de trouver des solutions pour augmenter la production de volaille et éviter les pénuries, qui sont à l’origine de ces hausses de prix. En somme, la flambée des prix de la volaille à Mostaganem est une situation préoccupante pour les consommateurs