Plus que trois semaines, et le coup d’envoi des deux examens du BEM et du BAC, prévus respectivement du lundi 5 juin au mercredi 7 juin et du dimanche 11 juin au jeudi 15 juin, sera donné.

Les milieux scolaires ont déjà réglé leur montre à l’heure de ces rendezvous de fin d’année. En effet, les élèves candidats préparent d’arrache-pied cette étape décisive et déterminante pour leur cursus. Cours de soutien, achat de manuels et assistance psychologique, les familles se dépensent également dans cette perspective. Les associations socioculturelles apportent aussi leur concours pour aider les écoliers démunis à travers l’organisationde sessions de préparation et de révision. Des bénévoles sont, un peu partout,

appelés à la rescousse. Le ministère de l’Éducation ainsi que plusieurs départements ministériels, quant à eux, s’emploient à réunir tous les moyens nécessaires au bon déroulement de ce rendez-vous annuel : mobilisation des ressources humaines, mise en place de la logistique et programmation des centre d’examen et de correction. Les examens du BAC et BEM de cette année seront au coeur d’une haute tension pour les élèves et pour la tutelle. Rien n’est laissé au hasard. La rigueur donc rien que la rigueur, le ministère reste intraitable sur cette question car il y va de la crédibilité des examens et par là même la crédibilité de l’Etat. Les propos du ministre de l’Education lors de son intervention à la rencontre annuelle pour la préparation des examens de fin d’année scolaire, organisée avant-hier à Alger, se déclinent comme une réponse à d’éventuelles inquiétudes. À ce titre,outre la mise en quarantaine déjà du personnel de l’éducation concerné pour 35 jours, pour éviter toute possibilité de fuite des sujets, le ministère de l’Éducation nationale a approuvé une série de nouvelles mesures organisationnelles, pour assurer le déroulement dans de bonnes conditions de l’examen du baccalauréat et du BEM pour les élèves scolarisés, au même titre que les candidats libres.

Ces dernières consistent selon le ministre, de « répartir des candidats de plusieurs établissements scolaires dans des centres d’examen où le personnel d’encadrement ainsi que les surveillants ne doivent pas faire partie de la circonscription de ces établissements ». Mettant en avant l’importance capitale que revêtent ces examens, il a poursuivi : « Il est question également de nommer trois enseignants dans chaque salle pour surveiller les candidats qui vont passer les épreuves de l’enseignement moyen et du baccalauréat. Il s’agit aussi de nommer quatre enseignants pour les candidats libres. » Le premier responsable du secteur a fait savoir qu’il est prévu, dans les centres d’examen, 14 enseignants surveillants en réserve pour l’examen du bac et sept autres prévus pour l’examen du BEM, et ce en vue de pallier d’éventuelle absences. Belabed a annoncé que tout professeur sera dispensé de surveiller la matière de saspécialisation. « Toute personne qui a un lien de parenté avec un candidat ne prendra pas part à l’encadrement et à la surveillance dans les centres d’examen », a-til ajouté.