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Edition du 30 Mars 2023



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Une ruée de la consommation pour le pain
Les prix demeurent aléatoires
30 Mars 2023

Les prix du pain durant ce Ramadhan connaissent une situation aléatoire. La baguette reste de loin la plus courtisée alors que les consommateurs se ruent vers d’autres variétés plus chères.

Les boulangeries ont du pain sur la planche. Ils sont près de 21.500 boulangers au niveau du territoire national et c’est durant le mois de jeûne qu’ils font du bénéfice. La consommation reste très appréciée avec une frénésie sur les nouvelles tendances du pain. Le pain d’orge, le pain d’olive, le mahonnais et le pain de semoule marquent généralement les consommateurs. Or, il s’avère que sur la question des tarifs, il n’y a pas d’unanimité. Certaines boulangeries proposent des prix du mahonnais à 30 DA comme celui de l’orge alors que d’autres l’affichent à 20 DA. Dans certains quartiers huppés de la capitale, les pains bien dorés sont étalés dans des boulangeries qui ne lésinent pas sur la présentation et l’image séduisante des présentoirs. Sauf que les tarifs du pain sont nettement élevés par rapport à d’autres endroits.

Le pain d’orge et du son sont écoulés à 50 DA la pièce alors que le pain de farine classé « pain amélioré » se vend à 25 DA. Le comble c’est que ces prix ne reflètent pas les tarifs fixés par l’état pour le pain subventionné. Jusque-là, le prix subventionné est maintenu pour certaines catégories du pain dont la classification touche le pain ordinaire qui doit coûter 7,50 DA et le pain amélioré à 8,50 DA. Toutefois la plupart des boulangers font fi de la réglementation de ces prix administrés et écoulent la baguette de farine à 15 DA. Et c’est valable pour les autres catégories de pain dont certains ingrédients sont toujours soutenus par l’état à l’exemple de la farine d’orge et de son pour confectionner le pain à consommer. Il faut rappeler que l’année dernière, l’état a décidé d’un commun accord avec les représentants des boulangers sur l’application du décret n°96-132 de l’année 1996 qui maintient la subvention du pain à son niveau fixé par les autorités.

Par : FAYÇAL ABDELGHANI

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