Même si l’importation des véhicules est désormais autorisée, et certes régie par des lois, la fabrication demeure une ultime solution pour répondre aux besoins le marché national.
Que faut-il faire pour atteindre cet objectif. « étoffer le tissu de sous-traitants et travailler sur l’intégration d’un certain nombre de PME dans le secteur de l’automobile afin de les spécialiser », a recommandé hier Adel Bensaci, président du Cluster Mécanique de précision Algérie. Selon lui, « nous avons une vingtaine de PME qui activent dans le secteur Automobile, notamment les sièges, les batteries, les tableaux de bord, les parechocs, mais cela reste insuffisant vu les objectifs de l’Algérie. » Autre recommandation de M. Bensaci, « la création d’un système de management qui répond aux standards des constructeurs internationaux, avant de passer au stade d’homologation. » Ce dernier, poursuit l’intervenant dans L’invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, « doit être promu par la Bourse de sous-traitance, qui elle-même, est appuyée par le ministère de l’Industrie. » Le Président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME préconise également la formation spécialisée des employés. « La formation professionnelle représente la cheville ouvrière de toute industrie naissante ou en développement. C’est dire qu’on n’a pas uniquement besoin de bureaux d’études et de recherches, mais aussi de personnes pour faire fonctionner la machine et les équipements », explique-t-il.