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Edition du 7 Juillet 2022



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À j-2 de l’Aïd El Adha
La hausse des prix persiste
7 Juillet 2022

Une virée chez quelques vendeurs permet de constater les prix proposés au niveau de quelques points de vente. Nous avons constaté que les prix connaissent une hausse fulgurante, tout comme durant les années précédentes.

En effet, les prix des moutons continuent à grimper. Les prix sont élevés que probablement plusieurs familles aux revenus moyens passeront certainement un Aïd sans sacrifice. Une virée chez quelques vendeurs permet de constater les prix proposés au niveau de quelques points de vente. Nous avons constaté que les prix connaissent une hausse fulgurante, tout comme durant les années précédentes. Et ce, vu, l’énorme engouement de nos concitoyens, pour la fête du mouton. Selon ces vendeurs et aussi certains citoyens qui se sont rendus sur le marché, le prix d’un mouton ordinaire n’est pas inférieur à 45.000 DA. De nombreuses personnes ont exprimé une grande déception quant à la spéculation qui touche aussi le prix du bétail. Pour connaître les raisons de ce revirement, certains vendeurs approchés justifient comme à l’accoutumée par des réponses non convaincantes. Telles que, la canicule, qui aura dominé, le manque et la cherté des aliments...

Ces vendeurs justifient aussi les dessous des marchés à bestiaux. Ils affirment que la disponibilité des moyens de transport fait que des moutons proposés à la vente, se répercute directement sur les prix. Des habitués de ce genre de marchés, soutiennent également que les intermédiaires qui procèdent, peu avant la fête de l’Aïd El Adha, à l’achat des cheptels pour les placer dans des étables et des hangars dans les grandes villes du pays, «influent» sur le prix des bêtes et le font grimper. L’on affirme aussi que les intermédiaires ne négocient même pas le prix des bêtes, préférant les embarquer le plus rapidement possible, convaincus que tout sera vendu et que la marge bénéficiaire est assurée. En effet, la tension monte chez les citoyens ces derniers jours, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement de certains produits de large consommation qui laisse à désirer, ajouter à cela, leur cherté qui ne fait que choquer les faibles revenus, faisant ainsi comme à l’accoutumée le bonheur des spéculateurs.

Et nul ne peut prévoir quel degré il atteindra malgré certaines déclarations et décisions peu apaisantes. En effet, le citoyen algérien semble plongé dans une angoisse inégalée, l’angoisse d’un budget déjà laminé. Il y a d quoi réfléchir par deux fois avant de faire son marché. Le coup est dur à encaisser pour toutes ces familles qui vivent encore une fois audessus de leurs moyens. Sachant que même les oeufs se font pousser des ailes où le plateau de 30 unités d’oeuf frôle les 600 DA dans les commerces, alors qu’il était vendu, la semaine dernière, à 350 dinars. Un prix jamais atteint, l’unité est cédée à 20 DA la pièce. Il faut savoir que le plateau est cédé entre 430 et 480 DA dans les marchés de gros. C’est l’amer constat que tout le monde peut affirmer. En effet, crise après crise, le pouvoir d’achat de citoyen algérien peine à souffler, notamment celui de la classe moyenne qui flirte désormais dangereusement avec le seuil de la pauvreté. Le pouvoir d’achat en Algérie ne cesse de s’éroder face à une inflation et une cherté de la vie impitoyable.

Par : IDIR AMMOUR

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