Le ministre des Moudjahidines et des Ayants droit a confirmé, lors d’un entretien à la Radio nationale, que son département va oeuvrer à concrétiser plusieurs projets dans le cadre de la mémoire nationale.
Outre le travail classique des transcription de témoignages sur les faits de la résistance et guerre de Libération nationale qui a abouti à 36.000 témoignages, le ministre a pour la première fois confirmé que "des projets von avoir lieu dans le cadre de la préservation et la reconstruction de la mémoire nationale". Il s’agit de mettre au point des projets concernant la périodeallant de 1830 à 1962 et ne pas se limiter au faits des faits de la guerre de Libération nationale. Parmi les axes qui seront ouverts, il y a lieu de citer "des documentaires à réaliser sur la base des archives disponibles".
Rappelons qu’une convention entre le ministère des Moudjahidine et l’ENTV a été signée en décembre dernier et qui porte sur des projets de documentaires. Sans pour autant exclure des partenaires étrangers parmi des témoignages d’historiens, de sociologues, anthropologues et autres spécialistes. Parmi les 600 projets dédiées à la Mémoire nationale dans l cadre des festivités du 5 juillet prochain, le ministère des Moudjahidine a opté pour "des expositions de photos rares sur des personnalités historiques, la numérisation des archives sur les principales périodes de la résistance nationale". Laïd Rebiga a signalé qu’une commission a été installée au niveau de Centre d’études et de recherches sur le mouvement national et en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères dans le but "d’étudier les archives de la mémoire nationale" avec la levée du caractère secret de ces archives décidées dernièrement par les autorités françaises. Il s’agit là également d’un travail titanesque pour examiner des milliers de documents, de P.-V de police et gendarmerie durant l’occupation coloniale avec également des archives sonores qui sont et, non des moindres, capitales pour le travail de réhabilitation historique à long terme.