La propagation de la pandémie du Covid- 19 a atteint de niveaux les cimes. Le nombre des contaminés va en effet en augmentant a une allure vertigineuse faisant craigne le pire. Les autorités sont sur le pied de guerre en multipliant les mesures pour endiguer cette quatrième vague qui menace de mettre à mal l’ensemble du dispositif hospitalier.

En effet c’est la crainte de l’effondrement du système hospitalier qui fait le plus peur aux autorités d’où les incessants appels aux population pour se faire vacciner contre cette redoutable pandémie. En effet les pouvoirs publics ont promis de lancer une nouvelle campagne de vaccination contre le coronavirus. Le ministre de la santé, qui en a fait l’annonce a d’ailleurs réuni à cette fin les directeurs de la santé de l’ensemble du pays pour leur expliciter davantage les objectifs de l’opération et les mesures à suivre. Cette nouvelle vampagne vient s’ajouter donc à, celles qui l’ont précédées. Depuis l’apparition de la pandémie il y a presque deux années de cela, l’Algérie a mené plusieurs campagnes de vaccination contre le Covid-19. Cela a commencé au mois de janvier de l’année 2021. On se souvient que le pays a pris un retard quant à l’entame de l’opération de vaccination. Contrairement aux pays européens et asiatiques particulièrement, l’Algerie n’a initié la vaccination de ses citoyen que tardivement. Il a fallu, pour rappel, l’insistace expresse du président de la République pour que le gouvernement accélère la cadence en important les vaccins.

Des vaccins qui étaient indisponibles en grand nombre au tout début car la demande mondiale a explosé et il était alors très difficile de s’en procurer sur l marché international. Le gouvernement s’est dirigé vers la Russie et surtout la Chine pour s’approvisionner en vaccins alors qu’en même temps il a pu bénéficier du système en place par l’Organisation mondiale de la santé pour approvisionner les pays pauvres. C’est dire que la vaccination a démarré de manière laborieuse. Mais l’Algérie s’est par la suite rattrapé et a pu combler le manque en matière de disponibilité de vaccins. En effet en se tournant vers la Chine le pays s’est doté de quantités plus que suffisantes en vaccins chinois, notamment sinovac, lequel est désormais produit en Algérie par saïdal. Cependant cette disponibilité contraste avec l’attitude des Algériens qui semblent avoir décidé de tourner le dos à la vaccination, en attestent les chiffres avancés par les autorités qui montrent clairement que les Algériens sont hyper réticents à la vaccination. Car, malgré le lancement de plusieurs campagnes de vaccination, quelque fois tambour battant, les résultats sont largement loin des espérances.

Ainsi, à l’exception de la première vague de la pandémie où les Algériens se sont quelque peu précipités vers les centres de vaccination, toutes les autres campagne se sont, de l’aveu même des autorités, soldées par un échec. En effet 13 millions d’Algériens seulement sont vaccinés et certains n’ont reçu qu’une première dose. Ceux qui ont reçu les deux doses indispensables pour faire face à la pandémie ne dépassent pas les 6 millions de personnes. Le pic a été atteint lors de l’apparition du varian Delta qui a fait tant de ravages l’été dernier où les hôpitaux étaient submergés par un flot ininterrompu de malades. Malgré les différentes campagnes de vaccination les Algériens sont toujours réticents à l’idée de se faire vacciner alors que c’est le seul moyen de faire face à la pandémie. C’est pourquoi le lancement d’une nouvellecampagne de vaccination lais sceptiques nombre d’observateurs sur ses chances de réussite. à moins que les Algériens n’aient entre temps changer d’attitude.