Suite à l’apparition du virus Covid-19 et sa forte propagation à travers le monde, les autorités algériennes ont décidé, en mars 2020, de fermer complètement les frontières du pays, dans le but de limiter la circulation du virus. À cet effet, les vols ainsi que les croisières ont été totalement suspendus,
ce qui a causé une crise financière et de problèmes de trésorerie au sein des compagnies nationales, dont la compagnie aérienne Air Algérie. Sur ce, le ministre des Transports, Aissa Bekkai, a tenu à plusieurs reprises des réunions avec les responsables d’Air Algérie afin de traiter les problèmes et évoquer des solutions face aux problèmes financiers de ladite compagnie.
"Air Algérie n’a pas demandé une aide financière"
Dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection à Oran, mardi 5 octobre, le ministre des Transports a tenu à préciser que les cadres de la compagnie aérienne nationale n’ont jamais sollicité l’aide financière de l’État. Le même responsable a expliqué à ce propos : "La demanded’Air Algérie pour une aide financière urgente, ça a été compris uniquement par la presse". Dans le même sillage, Aïssa Bekkai a également expliqué que ses réunions avec les dirigeants d’Air Algérie entrent dans dans le cadre de ses rencontres avec les entreprises relevant de son secteur. Il a précisé : "Nous avons eu des remarques et les dirigeants de l’entreprise ont une ambition de réforme". Par ailleurs, le ministre a révélé une partie du projet de restructuration, selon lui, "le plan prévoit la création de plusieurs filiales d’Air Algérie pour une meilleure gestion. En tête de ces filiales, il y aura la création d’une entreprise de maintenance. Nous avons des moyens colossaux au niveau du centre de maintenance de Dar el-Beïda. Sa situation administrative est réglée pour qu’on commence la recherche d’un partenaire étranger afin d’avoir une couverture aux niveaux régional et africain", a expliqué le ministre.