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Edition du 11 Fevrier 2021



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Redressement des cours du pétrole
L’Algérie optimiste
11 Fevrier 2021

L’année actuelle sera-t-elle meilleure que la précédente pour l’économie nationale ? Il y a tout lieu de le penser sachant que les prix du pétrole semblent sur une courbe ascendante depuis quelques semaines. Cela en plus des prévisions pour le premier semestre de l’année en cours, voire pour l’ensemble de 2021.

A tel point que le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, s’est montré résolument optimiste pour la suite des événements. En effet le ministre algérien a indiqué avant-hier que les prix du pétrole pourraient "rester stables à 60 dollars le baril durant le premier semestre de 2021". En effet, pour Attar ces "prévisions sont dues à plusieurs facteurs dont, à l’évidence, le
premier reste incontestablement la reprise constatée ça et là de la machine économique mondiale". Avec le début de la campagne de vaccination contre le Covid 19 un peu partout dans le monde les indices économiques sont flanchement au vert. Par voie de conséquence la demande mondial sur les hydrocarbures a repris de plus belle.

Cela est notamment le cas pour les économies qui consomment beaucoup d’hydrocarbures, à l’exemple de la Chine et de l’Inde et d’autres économies de pays émergents. Selon le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, cette "forte demande sur le pétrole sera d’autant plus soutenue dans les prochains mois sachant que même les réserves et autres stocks sont au plus bas". Donc les pays et les multinationales auront besoin impérativement d’augmente de nouveau leurs stocks d’où donc cette forte demande sur le baril de pétrole et, inévitablement, la hausse de son prix sur les marchés mondiaux. D’ailleurs cela est de plus en plus visible puisque les prix du baril sont en hausse constante ces dernières semaines. Ainsi mardi un nouveau pic pour les cours du pétrole a été enregistré C’est "le plus haut niveau depuis une année" selon les spécialistes. Ainsi, à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 0,88 % ou 53 cents par rapport à la clôtur de lundi, s’établissant à 61,09 dollars, alors qu’à New York, le baril américain de WTI grimpait, pour le mois de mars, à 58,36 dollars. Les observateurs, qui notent que le Brent, "reste sur une impressionnante série de huit séances consécutives de hausse, au moment où le WTI boucle sa septième progression d’affilée", constatentque les "deux contrats de référence en Europe et aux États-Unis se sont appréciés d’environ 20 % depuis le début de l’année et ont retrouvé des prix inédits depuis fin janvier 2020, avant que la pandémie ne les précipite dans l’abîme".Selon eux, ces "prix sont tirés par une série de facteurs encourageants du côté de l’offre ou de la demande". Des analystes expliquent que le

"pétrole brut accroît ses gains, stimulé par les réductions d’approvisionnement des principaux producteurs, une discipline stricte de respect des quotas et l’espoir de nouvelles mesures de relance économique aux États-Unis". Il est souligné ici, la politique de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a réduit fortement sa production d’or noir depuis le printemps dernier, et s’astreint toujours collectivement à une coupe de quelque 7 millions de barils quotidiens, ainsi que les négociations aux États-Unis où le gouvernement de Joe Biden compte passer un plan massif de 1.900 milliards de dollars au plusvite pour permettre une relance rapide de l’économie. Il y a donc forcément matière à optimisme pour l’économie nationale dépendante dans une très large mesure des prix du baril de pétrole. Avec la chute drastique des prix en 2020 l’Algérie n’a pu réaliser qu’un peuplus de 230 milliards de dollars d’exportations contrairement à l’année précédente où elle a engrangé plus de 33 milliards de dollars, soit une perte sèche de plus de 10 milliards de dollars. Ce qui est énorme par ces temps de crise. C’est pourquoi cette année 2021 s’annonce sous de meilleurs auspices et tant mieux alors pour l’économie nationale.

Par : KAMAL HAMED

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