Le directeur général de l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du logemen (AADL), Mohamed Tarek Belaribi, a adressé des instructions fermes de coordination impérative entre les directeurs régionaux de l’habitat et les entreprises de réalisation, d’une part, et les services de l’Organisme national de Contrôle technique de la construction (CTC),
d’autre part, pour un contrôle plus strict de la qualité de logements. Lors d’une réunion de coordination avec le P-dg du CTC au siège de cet organisme, M. Belaribi a fait état de la création d’une Direction spécialement dédiée au suivi de la qualité de réalisation des projets relevant de l’AADL. M. Balaribi a ordonné égalementc de faire obligation, à partir de mardi, aux entreprises de réalisation de construire des murs de séparation et aux maitres d’ouvrages et directeurs régionaux de l’Habitat de communiquer à la Direction générale de l’AADL, le certificat de conformité technique établi par le CTC. Il a appelé, dans ce sens, à la préservation de la réputation de l’Agence, en veillant à livrer des logements répondant aux normes de qualité. Mettant en garde contre "la résiliation de contrats des entreprises de réalisation qui ne respectent pas ces normes", il a exigé "des rapports détaillés sur tous les problèmes qui entravent l’avancement des projets".
Au cours de cette réunion, le CTC a donné un aperçu sur les moyens et possibilités qu’il offre pour le renforcement du contrôle de la qualité du logement conformément à l’instruction ministérielle n°01/2018, tout en émettant nombre de réserves concernant divers projets AADL avec identification de chantiers enregistrant des dysfonctionnements dans la réalisation. Ces mesures viennent en application des instructions du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Kamel Nasri, lors de la réunion de coordination, tenue récemment en visioconférence, en présence des directeurs régionaux de l’AADL, des Directeurs régionaux, de Chefs de projets dans différentes wilayas, ainsi que des Directeurs des structures relevant du CTC.
Par : R. N.