de 37.000 infractions, durant la période allant du 1er avril 2019 à la fin avril 2020,liées principalement au dépôt et jet anarchiques de déchets et aux constructionssans permis ou non conformes aux normes, a indiqué le Commissaire principalde police à la direction de la Sécurité publique (DSP), Mr. Zouaoui Rabah. Invité dimanche à l’espace radio de la Sûreté nationale pour débattre de la préservation de l’environnement, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement,
M. Zouaoui a présenté le bilan établi par la brigade de la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement, durant 13 mois (01 avril 2019-30 avril 2020),faisant état de 36.871 infractions, dont 18.675 liées à l’environnement et 18.196 autres liées à l’urbanisme. A ce titre, quelque 37.265 infractions ont été recensés en coordination avec les autorités compétentes dans chaque domaine, a-t-il précisé. Il s’agit de jet anarchique de déchets et de résidus de travaux de construction sur la voie publique et les espaces verts, ainsi que des constructions sans permis ou non conformes aux normes. Dans le même sillage, M. Zouaoui a souligné que lesdites brigades, réparties sur l’ensemble du territoire national, travaillent en coordination avec les services locaux et la justice pour l’application de la loi relative à la protection de l’environnement, et l’amélioration du cadre de vie des citoyens, à travers une action pédagogique de sensibilisation pour un environnement sain et la prévention contre les maladies et les épidémies.
De son côté, le lieutenant de police Zerzar Bachir, relevant du laboratoire central de la Police scientifique et technique à la direction de la Police judiciaire, a estimé que les missions du laboratoire de la police scientifique et technique dans le domaine de la protection de l’environnement portent sur la préservation de la santé publique. Il a mis en avant, en outre, le niveau de modernisation, des compétences humaines et des moyens technologiques mobilisés dans les analyses scientifiques et la recherche pénale rendant à même de fournir un soutien à la police scientifique et aux services opérationnels et judiciaires en présentant des analyses et des tests de laboratoire précis permettant à la justice d’exercer ses fonctions. Pour sa part, l’Inspectrice générale au ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables,Mme ChenoufNadia, a évoqué la réalité de l’environnement en Algérie, rappelant, dans ce sens, les cadres juridiques et organisationnels relatifs à la protection et la préservation de l’environnement.
Elle a relevé, à cette occasion, les mesures opérationnelles prises par le ministère à même de contribuer à l’effort national visant la lutte contre la propagation de Covid-19. Outre le rôle des différents supports de communication de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), dans la diffusion de la culture de la conscience écologique et du sentiment de sécurité chez le citoyen, la même responsable a salué les contributions des services de la police en matière de protection de l’environnement. L’occasion a été saisie pour rappeler les conseils devant renforcer la préservation de l’environnement et de sa beauté, et de participer à l’ancrage de la culture de sensibilisation aux questions de sécurité chez les citoyens.
Par : R. N.