Le flou est encore total autour de l’identité decelui qui succédera àRabah Madjer sur le bancde la sélection nationale.Plusieurs noms circulent,mais le président de la FafZetchi est décidé àprendre tout son temps.
Les Verts ne savent pas, officiellement, qui sera sur le banc lors des prochaineséchéances.Alors que la prochaineéchéance officielle de l’équipe nationale, prévue en septembre prochain, s’approche à grandspas, l’instance fédérale tarde encore à se fixer sur l’identité dunouvel entraîneur.
La Fédération algérienne de football FAF) va entamer une véritable course-contre-la montre pour désigner un nouveau coach qui dirigera l’équipe lors des prochaines éliminatoires, prévues le mois de septembre. A moins queZetchi, qui prend tout son tempsdans la quête d’un successeur, estime n’avoir pas trouvé le profilrecherché.
"Nous devons trouverle profil que nous recherchons, c’est-à-dire quelqu’un avec unvécu en Afrique", a indiqué Zetchi.Le premier responsable de la maisonde Dély- Brahim déclare que le nom du successeur de Madjersera annoncé au début du moisd’août prochain. Alors que laCoupe du monde 2018 a pris finla semaine dernière, l’instancefédérale peine toujours à trouverun nouveau sélectionneur, alorsque deux des trois noms cités initialementpar Zetchi ont décliné laproposition. Il s’agit de VahidHalilhodzic et Hervé Renard.
La Faf nie tout contact avec Queiroz
Le nom du Portugais Carlos Queiroz, dont le contrat avec la Fédération iranienne a pris fin àl’issue du Mondial 2018, est revenu également dans l’entourage des Verts. L’ancien sélectionneur de l’Afrique du Sud et duPortugal âgé de 65 ans figurait dans la liste de la Faf. Queiroz, qui avait réussi à qualifierl’Iran au Mondial russe, avait bel et bien intéressé l’Algérie.Malgré un groupe juste moyen, cet entraîneur a réussi à battre leMaroc de Hervé Renard (1-0), avant de s’incliner contrel’Espagne toujours 1 à 0 et de match nul contre le Portugalson pays (1-1).
Des résultats qui ont fait de lui l’un des techniciens les plus convoités après ce Mondial russe. Au cours de cette semaine, des médias iraniens et égyptiens évoquent un accord avec la Fédération égyptienne, mais officiellement rien n’a été fait. LeFAF a, de son côté, nié tout contact avec cet entraîneur. Le président Kheïredine Zetchi a mis fin à toutes les rumeurs quicirculaient ces derniers jours et confirme que son instance n’ajamais négocié et ne négociera pas avec Queiroz. "La Faf n’a jamais négocié avec Queiroz et elle n’a jamais l’intention de lefaire", a-t-il dit. Il y a lieu de rappeler que CarlosQueiroz a failli prendre la tête des Verts sous l’ère de l’ancien président de la Faf, MohamedRaouraoua. Les deux personnesavaient réussi à trouver unaccord, mais la clause libératoire beaucoup trop élevée avait empêchéle Portugais de venir.
La raisonpour laquelle Raouraoua s’était rabattu sur Rajevac.En tous cas, le successeur de Madjer, limogé au bout de huitmois seulement, aura à préparerla prochaine sortie officielle del’équipe nationale prévue en septembreà Banjul face à la Gambie,dans le cadre de la 2e journée (Gr. D) des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations Can- 2019, dont la phase finale aura lieu au Cameroun.