Treize artistes plasticiens exposent depuis mardi à Batna leurs oeuvres au 1er Salon national des arts plastiques intitulé "Le symbole amazigh’’.
Les tableaux exposés à la salle Abdou-Tamine de la maison de la culture Mohamed-Laïd-Al Khalifa mettent en lumière "le symbole amazigh" ainsi que les lettres de l’alphabet tifinagh du berbère (tamazight) qui remonte à l’ancienne civilisation humaine.
Cette manifestation initiée par l’association Fen Oua takafa (Arts et culture) et qui se poursuivra jusqu’au 29 avril prochain a pour objectif de "faire connaître les lettres de l’alphabet tifinagh et son impact sur les arts plastiques" en Algérie, a indiqué, à l’APS, le président de cette association, Youcef Belhadi. Parmi les participants à ce salon qui coïncide avec la célébration
du Mois du patrimoine, l’artiste plasticien Ahmed Stambouli de Khemis El- Khechena (Aïn-Defla) dont ses deux tableaux alliant les techniques acryliques, celles du collage artistique et l’abrasion dominées par le blanc et le noir ont attiré l’attention de plusieurs visiteurs. Les oeuvres de l’artiste-peintre Noureddine Chegrane d’Alger, qui emploie le symbole amazigh, ont également ravi les visiteurs.
De son côté, l’artiste algérois Salah Maâmeria a choisi les couleurs pour faire "parler" ses tableaux et exprimer les us et coutumes de la société amazigh, notamment errahaba et la dance targui. Il a indiqué à cette occasion qu’il a été fortement influencé dans ses peintures durant trente années d’expérience par les différents arts populaires d’Algérie dont ils s’inspirent. Depuis les premières heures de son ouverture, ce salon a attiré de nombreux visiteurs, venus admirer de belles toiles mais surtout discuter de l’art en général avec les artistes présents.