Au moment de changer les pneus usés de notre véhicule, nous avons tendance à monter systématiquement les neufs à l’avant et laisser les moins neufs à l’arrière, en se fiant parfois au type de motricité du véhicule.
Ceci est totalement faux, une idée reçue à laquelle il faut impérativement renoncer. Suite à des recherches menées par de nombreux organismes automobiles officiels européens tels que l’ADAC allemande, ou l’institut de recherche français sur les transports, il est prouvé que lors d’un accident causé par un éclatement de pneus,
s’il s’agit d’un pneu avant, le véhicule peut camper sur ses roues arrière et reste gérable pour le conducteur, tandis que si c’est le pneu arrière qui explose, la voiture réagit par de fortes embardées et le conducteur ne pourra plus rien maîtriser. Selon plusieurs tests effectués sur un circuit au sol mouillé, l’adhérence au sol est amoindrie, ce qui cause la perte de maîtrise du véhicule, dans le cas contraire, le contrôle est toujours possible.