La technique ancestrale du pliage intéresse depuis longtemps les scientifiques, notamment pour concevoir des batteries de smartphones souples ou des micro-robots capables de se déformer dans tous les sens.
L’idée est aujourd’hui reprise par un ingénieur américain , qui a conçu un nouveau type de pile électrique. Entièrement en papier, elle fonctionne avec quelques gouttes d’eaux usées où barbotent des bactéries. Une fois pliée, compressée et bien chiffonnée, sa batterie n’est pas plus grosse qu’une boîte d’allumettes. Bon ! Son rendement n’est pas vraiment extraordinaire, et ne délivre que quelques microwatts seulement, assez pour alimenter un biocapteur, mais ce n’est qu’un début.