Isabelle Adjani, Carole Bouquet, Marie Gillain: autant de vedettes du cinéma qu’on n’avait pas vues sur les planches depuis des années, et qui viennent gonfler la liste copieuse des têtes d’affiche de la rentrée théâtrale, de Claude Brasseur à François Berléand, Francis Huster et Michel Sardou.
Isabelle Adjani, dont la dernière apparition au théâtre remonte à 2006 dans La dernière nuit de Marie Stuart, incarne ici une femme d’influence, rédactrice en chef, dans Kinship, une pièce contemporaine de l’Américaine Carey Perloff, au Théâtre de Paris. Du trio qu’elle forme avec Carmen Maura et Niels Schneider naîtra la tragédie.
Carole Bouquet, dont la dernière incursion au théâtre date de 2010, est à l’affiche de Dispersion, du dramaturge anglais Harold Pinter (16 septembre), dans une mise en scène de Gérard Desarthe au Théâtre de l’KOEuvre. Pinter, maître dans l’art d’instiller la cruauté dans le quotidien le plus banal, fait aussi la rentrée de la Comédie-Française (Vieux- Colombier) avec Trahisons, joué par Denis Podalydès et Laurent Stocker. Marie Gillain, happée par le cinéma Mon père, ce héros, Marie, L’appât, Le bossu...) n’était plus montée sur les planches depuis 2002.
Elle campera la voluptueuse Vanda dans La Vénus à la fourrure, tirée du roman érotique de l’Autrichien Leopold von Sacher- Masoch, à l’origine du masochisme, au Théâtre Tristan Bernard, avec Nicolas Briançon. Au Théâtre Edouard VII, Audrey Fleurot, la flamboyante héroïne de la série télévisée Un village français , est en vedette du Dîner d’adieu mis en scène par Bernard Murat. Un couple (Audrey Fleurot et Eric Elmosnino) fait le tri parmi ses vieux amis, en organisant des dîners de rupture. Mais avec leur plus vieux copain (Guillaume de Tonquédec), rien ne se passe comme prévu...