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Edition du 30 Août 2014



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9e édition du Festival culturel du théâtre professionnel d’Alger
L’âme de Cheikh Benguettaf plane toujours…
30 Août 2014

Le coup d’envoi du Festival du théâtre professionnel a été donné, dans la soirée du jeudi dernier, au Théâtre national algérien « Mahiedine Bachtarzi », lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des officielles et d’un public féru du 4e art.

La séance inaugurale de cette nouvelle édition a été mise à profit par le commissariat du festival pour rendre hommage à une grande figure du quatrième art en l’occurrence, le regretté M’hamed Benguettaf, directeur du TNA, décédé le 5 janvier dernier à l’âge de 75 ans, où, une présentation qui lui a été dédiée, a ressuscité, encore une fois, celui qui a sillonné ces planches durant des années et des années.

Le feu vert est donc donné au jury de cette manifestation, composé de professionnels en l’occurrence le dramaturge Saïd Bensalma, la comédienne Malika Belbey, la comédienne et metteur en scène, Amal Menghad, l’universitaire, Abdelmalek Ben Khlef, le comédien, Hamid Remas, le metteur en scène, Kamel Yaïche et le scénographe, Noureddine Zidouni, qui suivra les travaux des participants pour désigner les lauréats de cette édition. La spécificité de cette cérémonie d’ouverture est marquée par la valorisation du patrimoine immatériel, conservé par nos aînés par la transmission orale, et ce, en déclamant un cocktail de récitals.

Dans son allocution, le commissaire du festival, Mohamed Yahiaoui, a indiqué que l’objectif de la manifestation est "surtout de ressusciter le patrimoine national, de jeter les jalons d’un théâtre algérien puisant sa sève de ce patrimoine et d’offrir aux artistes un espace de rencontres et échanges". Cet évènement se distinguera donc par son cachet «national»..., mise à part, une troupe égyptienne « invitée d’honneur », qui mettra en lumière une pièce de théâtre de Issam Abdelaziz et mise en scène par Mazen Al Gharbaoui, intitulé Les rituels de la mort et de la vie !?

«Notre ambition, dira-t-il, est de promouvoir, le patrimoine matériel et immatériel et son instrumentalisation dans la création artistique en général et théâtrale en particulier.» Et ce, pour souligner l’identité nationale du festival qui se veut plus tourné vers ses constantes et particularismes à travers ses richesses culturelle, académique et scientifique, autrement en étant «au service de la culture algérienne».

Notons qu’une pièce sera montée aussi au parvis du TNA et sera itinérante. Aussi, une journée d’étude en hommage au dramaturge feu M’hamed Benguettaf aura lieu demain à l’hôtel Safir et s’articulera principalement autour de l’oeuvre Fatma. A cet effet, plusieurs participants, universitaires et spécialistes du théâtre vont se pencher sur cette oeuvre à travers différents aspects sous un angle critique objectif. On citera Waciny Laâredj, Moncef Souisi, Sonia, Abdelkrim Berchid, Boualem Ramdani, Ibrahim Nouel et Mohamed Islem Abbas.

La compétition officielle aura lieu à la salle Mustpaha-Kateb et les représentations hors compétition à la salle El Mougar et Hadj-Omar et la salle Mougar, tout comme le programme littéraire. Aussi, un colloque sous le theme «Terminologie critique et discours théâtral se tiendra les 1 et 2 septembre à l’hôtel Safir. Il sera présidé par Mustapha Fassi. Des rendez-vous littéraires en hommage à Omar Bouchemoukha se tiendront à la salle Hadj-Omar. Ils auront comme sujet le roman et le théâtre, la nouvelle et le théâtre, la poésie etc. Il est bon de rappeler que le festival se déclinera dans différentes salles.

Les atelier se sont limités seulement dans l’unique discipline au profit des metteurs en scène algériens, qui a débuté le 15 du mois en cours et qui s’étalera durant une quinzaine de jours. Ne refusant pas de s’ouvrir aux étrangers, le commissaire du festival, a fait remarqué durant la précédente conférence que l’année prochaine, le théâtre de Moscou viendra nous parler de Tchekov par exemple.

Pour El Hadj Yahiaoui "cette édition prépare celle de l’année prochaine qui sera amenée à évoluer après dix années de présence sur la scène artistique. Elle permettra de faire le bilan. D’ailleurs, tous les travaux seront bientôt éditées et disponibles sur le site du festival", nous a-t-on précisé.

Par : IDIR AMMOUR

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