Selon le schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT), la wilaya d’Aïn- Témouchent doit disposer d’au moins 25 plages pour accueillir dans des conditions idoines les nombreux estivants qui s’y rendent.

Après son élaboration par l’ANDT et son adoption l’an dernier par l’APW d’Aïn-Témouchent, ce schéma qui fixe la stratégie de développement touristique à court, moyen et long termes, propose en urgence de relever le nombre de plages autorisées à la baignade de 18 actuellement à au moins 25, a indiqué le directeur du tourisme et de l’artisanat, M. Larbi Mecheri, à l’APS.

"Mis à part trois ou quatre plages, les autres sont en réalité des criques qui ne peuvent accueillir dans des conditions parfaites les nombreux estivants, estimés à 8,5 millions en 2013", a souligné le même responsable à l’APS, ajoutant que le SDAT a déterminé l’enveloppe financière à mobiliser pour l’ouverture de six à sept plages supplémentaires. Par ailleurs, le SDAT propose le renforcement des axes routiers menant vers ces plages, le dédoublement des routes, l’élaboration d’un plan de transport adéquat et surtout le renforcement des infrastructures d’hébergement qui font actuellement défaut.

Selon l’APS, en attendant et partant des insuffisances enregistrées lors de la précédente saison estivale, la commission de wilaya de préparation de la saison estivale a alimenté en eau potable 17 des 18 plages ouvertes à la baignade, notamment à Malouze, Wardania, Bouzedjar, Sassel et S’biâat où trois fontaines et un réservoir ont été réalisés.

Concernant le renforcement de l’éclairage public et la réalisation de cabines de déshabillage et de sanitaires, la wilaya lancera, cette saison, des travaux dans ce cadre. Durant le mois de juin dernier, un flux de plus de deux millions de visiteurs a été enregistré au niveau des 18 plages de la wilaya, selon les statistiques de la protection civile.

Quant à l’accueil des colonies de vacances, 25 écoles primaires ont été réservées. Sur ce total, 18 demandes de wilayas du Sud, principalement, pour l’utilisation de ces établissements ont été approuvées à Beni Saf et El Amria, alors que pour les 11 centres de vacances, trois exploitations provisoires ont été délivrées sur les huit demandes présentées, selon la même source.