La 10e édition du Festival national du théâtre universitaire s’est ouverte, samedi dernier, à l’Université des sciences et technologies d’Oran Mohamed-Boudiaf avec la participation de 12 troupes venues de diverses régions du pays.
L a cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du président de l’APW d’Oran, Abdelhak Kazi Tani,
du représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Zaïdi, du directeur général de l’Onou, de la rectrice de l’USTO ainsi que d’un grand nombre d’invités et de figures du monde de la culture et du 4e art.
L’assistance, invitée à prendre place sous une grande kheïma, a suivi un défilé des troupes participantes avant de se rendre à l’auditorium de l’USTO, où a eu lieu les traditionnelles prises de parole, entrecoupées de nombreux spectacles artistiques dont des danses puisées du terroir national représentant les différentes régions du pays, exécutées par de jeunes éléments du ballet folklorique national. Les intervenants ont notamment souligné, la place accordée à la culture en général et au théâtre en particulier dans les établissements universitaires, puisque le 4e art y est enseigné depuis des années.
Les opportunités d’échange, de nouer des relations et contacts entre les participants et d’évaluer le travail entrepris par les troupes estudiantines ont été également mises en exergue. Jusqu’au 9 mai prochain, les 12 troupes venues de Aïn defla, Chlef, Mascara, Oum el-Bouaghi, El Oued, Guelma, Tizi- Ouzou, Bejaïa, Adrar, Batna, Laghouat, Khenchela se reproduiront sur scène sous le regard connaisseur d’un jury présidé par Hamida Aït El Hadj, femme de théâtre, qui aura à décerner les différents prix.
Six représentations "Off" sont également prévues au TRO Abdelkader- Alloula. Outre la présidente, le jury est composé d’Adhar Mohamed (comédien et metteur en scène), Ahmed Hamouni (universitaire et auteur dramatique), Mohamed Chergui (expert à l’Alesco), Nouredine Amroune (enseignant à l’ISMAS de Bordj El-Kiffan), Amar Keddach (comédien et metteur en scène), Seghir Ghanem (comédien et metteur en scène).
Le commissariat du festival a également rendu hommage à quatre figures du 4e art oranais, en l’occurrence les défunts Abdelkader Alloula et Sirat Boumedienne, ainsi que l’universitaire
Ahmed Hamoumi, qui a mis en place la première faculté des arts dramatiques à l’université d’Oran et la comédienne oranaise Khelladi Daoudia. Tous les travaux seront suivis, le lendemain de leur représentation
sur scène, de débats sous une grande kheïma, érigée dans l’enceinte du campus. Des spécialistes et universitaires nationaux et arabes, du Soudan, du Koweit, d’Egypte, de Tunisie et de Palestine, entre autres, prendront part à ces débats et aux analyses critiques des pièces présentées.
Le commissaire du festival, Smaïl Inzaren, dans une déclaration à l’APS, s’est réjouit de la place dévolue au théâtre en milieu universitaire, désormais enseigné dans les amphithéâtres et pratiqué, de plus en plus, par les étudiants. "Nous ambitionnons de donner une dimension internationale, arabe d’abord puis africaine, à ce festival, dès la prochaine édition", a-t-il ajouté. La cérémonie de clôture aura lieu vendredi avec la remise des prix aux troupes lauréates.