La 21e édition de la Coupe d’Afrique des Nations a, une fois encore, interpellé les consciences des responsables du sport algérien qui savent, désormais qu’ils doivent s’intéresser beaucoup plus aux autres sports, hors le football.

Le département du docteur, Mohamed Tahmi, ministre de la Jeunesse et des Sports, doit tirer des enseignements de cette dernière Coupe d’Afrique des nations organisée par l’Algérie. Les responsables du sport algérien savent, désormais, que l’Algérie possède de grandes potentialités et il est temps de se pencher, et sérieusement, sur les autres sports. Il faut se donner les moyens de leurs ambitions. Plusieurs disciplines, à titre d’exemple, l’athlétisme, judo, karaté, boxe, handball, volley-ball et autres, continuent à honorer de la plus belle des manières les couleurs nationales.

En effet, le problème qui se pose en Algérie depuis belle lurette reste l’absence des salles. La salle Harcha-Hacène d’Alger, qui a abrité cette compétition continentale, n’a pas pu accueillir le large public venu soutenir les Verts lors de leur mission. "C’est un public en or qui a été pour beaucoup dans cette belle victoire de l’équipe nationale.

Son engouement pour les rencontres de la Coupe d’Afrique nous motive davantage dans notre politique de relance du sport algérien", a commenté le ministre de la jeunesse et des sports. Le patron de la tutelle confirme, en outre, que ce rendez-vous de la capitale les incitera à construire des salles qui répondent aux besoins des athlètes algériens toutes disciplines confondues. "L’Algérie a, désormais, besoin de grandes salles omnisports après l’engouement extraordinaire qu’a suscité la Coupe d’Afrique des nations de handball qui vient de se dérouler chez nous", a-t-il confirmé.

Dans le même registre, le premier responsable du sport algérien déclare que les travaux de la réalisation d’une grande salle omnisports d’une capacité de 17.000 places à Caroubier débuteront au cours de cette année 2014. Il y a lieu de signaler qu’il n’y a pas de salles spécialisées pour une seule discipline. Il y a des athlètes qui n’arrivent même pas à trouver un terrain où s’entraîner en raison de la mauvaise gestion des salles.

L’autre souci concerne le volet financier. Malgré les moyens qui ont été accordés par les pouvoirs publics, les fédérations spécialisées n’arrivent pas à gérer leurs budgets. Les salaires des joueurs et des entraîneurs, les stages à l’étranger, la gestion des différentes compétitions nationales, les instances nationales se plaignent de l’insuffisance des moyens financiers accordés aux autres sports. Le sujet a été abordé à maintes reprises entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et les fédérations spécialisées, mais cela n’a abouti à rien.

Lors de sa dernière sortie médiatique, M. Tahmi a rappelé les efforts et les moyens consacrés pour la réussite du sport algérien tout en soulignant, par ailleurs, la nécessité de remédier aux lacunes à l’avenir. Espérant bien que ce dernier événement organisé par l’Algérie incitera les responsables du sport en Algérie pour s’intéresser aux autres disciplines en leur donnant les moyens de leurs ambitions.