Un titre symbolique, certes, mais qui "représente d’autant plus de valeur à nos yeux que notre position actuelle au classement général (l’ESS est 2e à deux points du leader) relève à certains égards du miracle si l’on considère les aléas que avons dû surmonter en début de saison", ajoute Madoui, rappelant, à ce propos, "une élimination douloureuse en coupe de la CAF et la cascade de blessures".
Il reste malgré tout, souligne le coach, que notre classement actuel, "même si nous n’en espérions pas tant en début de saison, est amplement mérité et je n’en veux pour preuve que le fait que notre attaque, pourtant régulièrement décimée par les blessures, est la première du championnat de ligue 1".
Par ailleurs, la venue de Rabah Saâdane en qualité de directeur technique a constitué un "énorme plus" pour les joueurs qui sont tous fiers d’être encadrés par un technicien de cette dimension, a ajouté encore
Madoui avant de souligner que l’apport du "Cheikh" sera déterminant pour la suite de l’exercice.
Evoquant la rencontre de samedi face aux hommes de l’ancien entraîneur sétifien Hubert Velud, Kheireddine Madoui estime que la rencontre "aura beau être très difficile face à une belle équipe algéroise, les trois points du match resteront à Sétif".
De la forfanterie ? Madoui s’en défend en soulignant que son équipe "a toujours su se transcender dans les grandes occasions". Il espère toutefois que la sportivité "prévaudra entre deux formations qui se connaissent très bien et se respectent".
A une question relative à l’intégration, dès aujourd’hui, des nouvelles recrues, en l’occurrence le Gabonais Ze Ondo et l’international algérien Ameur Bouazza, désormais qualifiés, Madoui laisse planer le mystère à la façon d’un joueur de cartes soucieux de garder un atout dans sa manche.