Le ministère de la Culture consacre une enveloppe d’un milliard de dinars en 2014 à la restauration des trois ksour dans la wilaya de Béchar...
Les ksour de la wilaya de Béchar, sont classés au patrimoine national architectural historique. Il s’agit des ksour de Kenadza, Taghit, et Béni-Abbès, en plus de ceux de Béni-Ounif, Mougheul et Kerzaz qui figurent quant à eux au classement local du patrimoine architectural historique, a précisé à l’APS la même direction.
Inscrite au titre des efforts de la protection et de la sauvegarde du patrimoine, cette action vient à la suite de la décision prise en avril dernier par la ministre de la culture, lors de sa visite de travail dans la wilaya, a signalé la direction de la culture.
Khalida Toumi avait, lors de sa visite, donné son aval pour la réévaluation de l’enveloppe budgétaire dégagée pour la restauration et la réhabilitation de ces espaces, qui était de l’ordre de 55 millions DA et qui a été jugée insuffisante, tant par les responsables que par ceux du bureau d’étude charge du suivi des travaux de réhabilitation.
Selon la même direction, la réévaluation du coût de l’opération de restauration des ces ksour est devenue indispensable, à la suite des dégâts causés par les intempéries d’octobre 2008.
Cependant, et selon plusieurs acteurs culturels et observateurs locaux, il est nécessaire que des entreprises ou entités spécialisées dans ce type de travaux soient engagées dans ce genre d’opérations de restauration d’espaces architecturaux et historiques afin que les erreurs du passé ne se renouvellent pas, souligne l’APS.
Une enveloppe de 240 millions DA avait été dégagée, en 2002, par le secteur de l’urbanisme et de la construction pour la concrétisation des mêmes travaux avec des entreprises qui se sont avérées ne maîtrisant pas les technologies et le savoir faire ancestral en matière de restauration et de réhabilitation de ces sites d’une grande importance historique, ont indique à l’APS les mêmes interlocuteurs. La restauration de ces ksour
La perspective de la restauration de ces ksour est, non seulement, la valorisation historique et culturelle de ces espaces, mais elle vise aussi le développement touristique intégré et durable, a souligné la direction locale de la Culture.