Actuellement en réalisation, dix- sept nouveaux établissements éducatifs entreront en exploitation à Boumerdès à la prochaine rentrée scolaire, a annoncé, mercredi dernier, le wali.

"Sept lycées et huit CEM ouvriront leurs portes aux élèves à la rentrée 2014-2015", a déclaré Kamel Abbas lors de la session ordinaire de l’APW consacrée au secteur de l’Education.

En outre, le responsable de l’exécutif a fait cas de six autres lycées et huit CEM actuellement en chantier à travers la wilaya, dans le cadre des programmes quinquennaux 2005-2009 et 2010-2014, dont le "lancement a enregistré du retard", a t-il dit, "pour des raisons liées au manque de foncier, des entreprises réalisatrices ou de la négligence de certains responsables locaux".

Un lycée et un CEM sont, parallèlement, inscrits à la réalisation au titre de l’exercice 2014 de la wilaya.
Le wali de Boumerdès a, d’autre part, révélé l’affectation au profit de la wilaya d’une enveloppe financière (dont il n’a pas fixé le montant), qui servira, en lui additionnant le budget des communes, à la prise en charge d’actions de réhabilitation et d’entretien de nombreux établissements éducatifs.

A cette occasion, M. Abbas a instruit les P/APC afin de "fournir les listes des élèves nécessiteux de la wilaya qui bénéficieront du transport scolaire", car, a-t-il observé, "nous n’avons pas les moyens d’offrir cette prestation gratuite aux élèves qui ne sont pas dans le besoin", selon l’APS.
La commission de l’Education de l’Assemblée populaire de la wilaya a, pour sa part, émis plusieurs recommandations pour parer aux insuffisances constatées sur le terrain par ses membres.

Ces insuffisances portent sur le retard enregistré dans le lancement ou la réalisation de nombreux projets dans le secteur, le manque d’adjoints éducatifs, le manque d’eau potable et de chauffage dans certaines écoles primaires, l’état défectueux des salles d’eau dans d’autres, ainsi que le manque d’entretien et d’équipements pédagogiques, a souligné l’APS, ajoutant que des recommandations ont été, en outre, émises en vue de parer au retard mis dans l’occupation des postes budgétaires dans les régions reculées, ainsi qu’au déficit en matière d’enseignants en langue française et le manque de sécurité.