La rentrée scolaire de dimanche dernier au sein des établissements de la wilaya de Tizi-Ouzou ne s’est pas effectuée sans problèmes.
En effet, malgré les efforts déployés par la direction de l’éducation et les autorités concernées afin d’offrir un meilleur cadre d’accueil aux élèves de tous les paliers scolaires, il n’en demeure pas moins que les résultats ont été en deçà de ceux attendus. Beaucoup de problèmes ont surgi dès la première journée de cette rentrée, laquelle devait pourtant avoir lieu sous les meilleurs auspices.
Il y a une semaine, l’ensemble des responsables concernés par ce secteur se sont réunis au siège de la wilaya de Tizi-Ouzou sous la présidence du premier magistrat de la wilaya. Ce dernier a beaucoup insisté sur la nécessité de mettre le paquet pour que la rentrée scolaire 2013/2014 se fasse dans de bonnes conditions.
Mais, il se trouve que la réalité du terrain est tout autre. Le premier problème qui a gâché, en quelque sorte, ce qui devait être une fête surtout pour les enfants de première année primaire, n’est autre que le non règlement des dommages engendrés dans plusieurs établissements scolaires de la wilaya. D’ailleurs, les parents des élèves scolarisés à l’école primaire de Tala Alam, près de la ville de Tizi-Ouzou, n’ont pas hésité à entamer la rentrée scolaire par une action de protestation en barrant la route principale reliant Tala Alam à la ville des Genêts.
A travers cette action de protestation, les concernés veulent exprimer leurs craintes légitimes quant aux risques encourus par leurs enfants au cas où ils fréquenteraient cette école dans l’état de délabrement où se trouve un certain nombre de classes. Conscients de ces insuffisances, les responsables du secteur de l’éducation de la wilaya de Tizi -Ouzou, à leur tête le directeur de l’éducation, n’ont pas hésité à ouvrir les portes du dialogue avec les parents d’élèves en vue de trouver des solutions dans les meilleurs délais, aux problèmes légitimes exposés.
Des situations semblables à celle enregistrée au niveau de l’école primaire de Tala Alam ont été aussi relevées dans plusieurs autres écoles de la même région, comme c’est le cas dans les communes de Aïn El-Hammam, Ouacif, Ath Yenni, Boudjima, Azeffoun… Des parents d’élèves de l’ex-Michelet ont exprimé leur inquiétude devant la dégradation des infrastructures scolaires générées par les mêmes intempéries. Idem au niveau du lycée de la commune de Boudjima.
Ce dernier se trouve dans une situation déplorable. A cause des différentes intempéries, la moitié de cet établissement scolaire où sont scolarisés les lycéens d’une vingtaine de villages, est hors d’usage pour le moment. Les responsables du secteur de l’éducation ont trouvé une solution provisoire mais guère commode. En effet, une partie des lycéens sont affectés vers des classes de l’ex-CEM de la commune, situé à un kilomètre du lycée.
Il s’agit d’une véritable gymnastique pour les lycéens d’autant plus que de l’avis de tous, un problème d’insécurité, lié au banditisme, se pose avec acuité au niveau de cette désormais annexe du lycée. Par ailleurs, les enseignants et les lycéens du lycée de Boudjima ont été surpris d’entamer l’année scolaire sans que leur établissement ne soit doté d’un proviseur. Celui qui était à la tête de cette école à été affecté ailleurs sans qu’il ne soit remplacé.
Aussi, le même lycée est exposé à de nombreux problèmes d’ordre divers. C’est le cas de la discipline du sport. Les élèves de première et de deuxième années secondaires seront privés systématiquement de cette matière pour la simple raison qu’il n’y a pas d’infrastructures pour ce faire au sein dudit lycée de Boudjima. Des problèmes de ce genre se posent dans des dizaines d’établissements scolaires de la wilaya. Le souhait de tous est qu’ils soient pris en charge et réglés dans les meilleurs délais pour ne pas perturber la scolarité des élèves.