Les craintes des spécialistes se sont avérées fondées. En effet en 2011, lorsqu’il a été question d’attribuer les fréquences 800 MHz aux opérateurs téléphoniques pour l’utilisation de la 4G, nombreuses étaient les interrogations et inquiétudes autour de la — forte — proximité avec celles allouées à la Télévision numérique terrestre (790 MHz). La principale conséquence réside dans des interférences, mais le gouvernement n’avait à l’époque estimé qu’à 2% le nombre de foyers pouvant être touchés.
Mais à en croire un article publié dans le Journal du dimanche, ce nombre pourrait être bien plus élevé. Pas moins de 1.500 immeubles seraient aujourd’hui privés de TNT à cause des antennes 4G, qui interfèrent fortement le signal. Et c’est la ville de St-Étienne qui semble la plus touchée, avec "470 brouillages pour seulement 70 antennes 4G" rapporte le journal.
Dans ce genre de situation, la solution se trouve entre les mains des opérateurs. C’est en effet à eux de faire le nécessaire afin de mettre un terme au brouillage, une opération qui reste bien entendu à leurs charges. Et c’est là que le problème commence à être encore plus épineux, les interventions étant relativement onéreuses.